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Scène française

Alexis HK Le clip Les Affranchis

Alexis HK Le clip Les Affranchis

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Le nouvel opus d’Alexis HK se nomme « Les Affranchis », c’est le titre d’une chanson écrite en référence au film de Martin Scorsese, « Goodfellas ». L’artiste adore ce film, car il n’y a aucun gentil dedans. Il compare dans cette chanson le monde de la musique à celui des gangsters, avec ses familles, ses rites, ses fausses amitiés… Le clip a été réalisé par un réalisateur très expérimenté, Matthieu Ballet, une sorte de parrain qui a prêté main-forte à l’artsite pour aller au bout de ses envies. La liste des personnes venues soutenir et entourer Alexis lors du tournage de la vidéo « Les Affranchis » est impressionante puisqu’on y retrouve par exemple, Charles Aznavour, Agnés Bihl, Armande Altaï, Michel Fugain, etc….

LES ALBUMS D’ALEXIS HK SONT DISPONIBLES ICI

Paroles de la chanson Les Affranchis

Je porte à l’auriculaire une chevalière
Un point quatre carat, large comme ma face
On dit que je prends des airs, je fais des manières
Mais quand je donne ma main, tu l’embrasses

Quand mes fesses plissées s’enfoncent dans le cuir
Mon pouvoir est bien en place
Et je lâche pour moi-même un sourire
Aussi loin que me ramènent mes souvenirs sur Terre
J’ai toujours rêvé d’être un gangster

Un affranchi, c’est tout réfléchi
Et je remercie Martin Scorsese et Joe Pesci
Nous célébrons toute votre classe éternelle
Lors de nos joutes au petit vin blanc, sous les tonnelles

Entre toutes les familles du milieu
Les règles sont strictes et chacune a son territoire de jeu
Inutile pour un chanteur aphone de Noisy-le-Sec
De vouloir faire la nique aux voix surpuissantes du Québec
Un jour, un frimeur de Passy se mit à faire du ragga dub style
Des gars de Saint-Denis sont venus chez lui et l’ont criblé de balles vocales
Inutile de jouer l’imposture
Les faux Django se prennent des cartouches
De riffs manouches
À coup sûr

Élevé au Godfather un, deux, trois
Jamais vu de vrais guns ailleurs qu’au cinéma, au casino
En costard mauve un freak dans la mafia
Philosophie de Sicile, omerta
Mes amis, mon clan, mes frères, mes good fellas
Nos guitares sont des Famas
Et nos basses font trembler les bougnats
Quand dans les brumes du Quartier Latin
On entend se friter les petits chanteurs du quotidien

Je porte sous mon suaire un complet gris clair
Et les fils de soie recouvrent ma carcasse
Avoir l’art et la manière de quitter la Terre
Pleuré par la mamma et touché par la grâce
Et mon âme libérée retourne dans la Lune
Les étoiles ont trop la classe
Et je restitue mon corps sans rancune
Aussi loin que me mène mon chemin dans l’univers
Transporté par des airs de gangsters
De la chanson française d’après-guerre

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