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Interview The Kooks

The Kooks en interview

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Interview The Kooks 4

Parfois, il faut tout changer, tout réorganiser, tout reconsidérer afin d’aller dans la bonne direction. Luke Pritchard, des Kooks, sait cela et en fait, ça le ravit ! C’est pour cela que Zikeo.net est parti à la rencontre du chanteur-guitariste des Kooks qui sortira le 12 septembre prochain avec son groupe un nouvel album baptisé « Junk Of The Heart ».

L’album « Junk Of The Heart » sort le 12 septembre prochain, comment le définirait tu ?

C’est un album très enlevé, fait pour être écouté au soleil ! Ce que nous voulions faire, c’était enregistrer un disque qui soit comme une sorte d’entité, conçu pour être écouté du début à la fin. Nous sommes un groupe à albums et nous tenions à emmener les auditeurs en voyage.

« Junk Of The Heart » est synonyme de renaissance pour les Kooks et il semble marquer un tournant dans la carrière du groupe !

Effectivement ! Notre méthode de travail a complètement changé ! Nous ne sommes plus seulement un groupe qui fait du bruit. On a beaucoup évolué et je suis vraiment fier de ce qu’on a accompli. Il y a des éléments de tous les styles musicaux que nous avons aimés dans ce nouveau disque, ainsi que nos racines. « Junk Of The Heart » est très différent et ne ressemble à rien d’autre.

C’est un disque surtout très inspiré ?

J’ai écouté Lykke Li et LCD Soundsystem et ça m’a beaucoup inspiré. Ils m’ont donné envie de faire de la musique en accord avec notre époque. J’aimerai toujours celle des années 60 et 70, que je considère comme mes racines, mais je pense qu’on a poussé le bouchon un peu trop loin.

Que représente « Junk Of The Heart » pour The Kooks ?

Ce que nous tenions vraiment à faire, c’était enregistrer un disque qui soit comme une sorte d’entité, conçu pour être écouté du début à la fin. Je le considère comme une sorte de voyage, et tout le monde est invité à partir avec nous. J’aime les disques avec des hauts et des bas, et celui-là ne laisse pas de répit.

Cet album regorge de bonnes idées assez novatrices dans la conception de votre musique.

Tout ça part d’une approche conceptuelle, dit Luke. L’album témoigne de la quête de pureté et d’honnêteté qui m’a été inspirée par Yeats et la poésie que j’adore. C’est un disque chaleureux, particulièrement crucial pour nous. Il fallait qu’il soit réconfortant et tendre, mais avec du mordant et du rythme.

Il y a cinq ans, « Inside In/Inside Out » démontrait que les Kooks étaient un groupe spécial, capable de prendre toutes les couleurs de l’arc-en-ciel pop. En 2008, après avoir passé énormément de temps sur la route, vous avez publié « Konk », un album dans lequel les Kinks et les Bunnymen croisaient Bowie, Bolan et The Beat. Quel regard porte tu sur cette période et sur cet album ?

On a traîné du côté obscur avec ce disque ! Trop de concerts, trop de voyages, trop de tout… On y voit plus clair aujourd’hui et c’est très important. Impossible d’écrire des bonnes chansons lorsqu’on n’est pas sain d’esprit.

Fin 2010, après avoir balancé tout un lot de morceaux sur lesquels les Kooks avaient travaillé avec Jim Abyss, tu as pris les choses en main, à un niveau modeste, en programmant des boucles sur un ordinateur ?

J’avais des tonnes de paroles et de mélodies, mais je songeais également au son et à l’évolution des morceaux. Tony est donc venu à Londres, et nous avons passé cinq jours à travailler sur les chansons qui allaient devenir « Junk Of The Heart ». Peu après, elles sont enfin apparues, et Paul m’a rejoind pour écrire et jouer, chose que j’ai grandement appréciée.

Que signifiait le retour de Paul pour toi ?

Le retour de Paul signifiait que nous allions continuer à expérimenter, et nous avons travaillé très rapidement, tout en nous amusant.

Trois années après « Konk », « Junk Of The Heart » est l’œuvre d’un tout nouveau groupe ! Avez-vous définitivement tourné le dos à vos albums précédents et surtout à votre style d’antant ?

En composant « Junk Of The Heart » la pression montait, on était perdus, mais désormais, on est libérés. Les choses paraissent faciles à nouveau. La musique devrait être expérimentale et non repliée sur elle-même. On ne tourne pas le dos à ce qu’on a fait, mais nous sommes différents. Tout change et nos concerts vont évoluer également. Même les vieilles chansons vont sonner autrement. J’ignore ce qui se passera ensuite, mais je sais que je vais de l’avant. Avec cet album, nous avons ouvert les vannes !

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