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Mika : «Florent Pagny me laisserait faire ce que je veux»

The Voice 5 : interview Mika

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Pour sa première participation à The Voice, lors de la troisième saison, Mika avait fait sensation en étant le seul coach à se retourner sur la voix de Kendji Girac. Deux ans après la victoire de son illustre protégé, le chanteur se confie sur son état d’esprit et ses attentes envers les talents.

C’est votre troisième participation à l’émission The Voice. Pourquoi revenir cette année ?
Avant tout parce que je m’entends à merveille avec mes trois camarades ! Nous avons des profils et des parcours très différents mais nous partageons tous le même amour de la musique. Ensemble, nous parvenons à nous amuser, faire tomber nos défenses et parler sérieusement de musique : c’est cette combinaison magique qui me donne envie de poursuivre l’aventure.

Que pensez-vous du retour de Garou parmi les coachs ?
C’était vraiment très intelligent de sa part de prendre une année de recul. Il est revenu avec une énergie fabuleuse : drôle, sincère et surtout très chaleureux. Je trouve même qu’il est encore plus doux qu’avant et je peux vous dire que les talents y sont sensibles !

Qu’est-ce qui vous pousse à vous retourner sur une voix ?
Quand une personne parvient à nous faire oublier qu’elle est en train de faire une performance. Typiquement, ce que je cherche, c’est un talent capable de me transporter au point de me faire oublier le studio, les caméras et le show. Le temps d’une chanson, les meilleurs talents parviennent à faire de l’émission une porte ouverte sur un spectacle profond et intime. Ce sont des moments très forts qui touchent à deux grands objectifs de la chanson : provoquer des émotions et raconter une histoire.

Vous êtes le coach qui a porté Kendji vers la victoire il y a deux ans. Quel regard portez-vous sur son succès actuel ?

C’est hallucinant ! À ce niveau de succès, il dépasse largement la simple et belle histoire du vainqueur d’un concours de chant. C’est une belle personne qui est parvenue à faire une chose rare en très peu de temps : entrer dans le cœur des gens. Et je revois toujours le jeune homme que j’ai rencontré il y a deux ans, malgré la pression qui repose sur ses épaules. Je regarde son parcours avec fierté et je pense qu’avec Kendji, nous avons touché à l’essence même de cette émission : révéler un talent complètement atypique dans l’univers musical français.

Sur l’ensemble de vos trois participations, quel est votre souvenir le plus marquant ?
La performance de Yann’Sine Jebli, lorsqu’il a interprété Comme toi de Jean-Jacques Goldman lors des épreuves ultimes l’an dernier. La simplicité de son message a libéré une émotion extrêmement forte sur le plateau. J’en garde le souvenir d’un moment précieux au cours duquel nous avions tous oublié que nous étions en train d’enregistrer une émission de télévision.

The Voice est une émission déclinée dans le monde entier. Selon vous, comment la version française peut-elle faire la différence ?

Je suis pratiquement certain que c’est la meilleure, pour la simple et bonne raison que cette version se situe à la croisée des cultures musicales anglophones et francophones, qui sont parmi les plus riches au monde, sans parler des nombreuses autres influences apportées par les talents. Je pense aussi que dans la version française, on retrouve une bienveillance et une sincérité qu’il n’y a pas forcément ailleurs. Et, dans nos rôles de coach, nous jouissons d’une liberté immense !

En 1 Mot définissez moi les autres coachs !
Garou : Brioche
Florent
Pagny : Cacahouète
Zazie : Clafoutis

Et si vous étiez un talent, lequel choisiriez-vous ?
Je choisirais Florent Pagny. Il me laisserait sûrement faire ce que je veux !

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