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Neil Young

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Fin journaliste sportif, il apprend le ukulélé et la guitare dès son adolescence puis, nourri de Bill Haley et d'Elvis Presley, tourne avec des formations locales dans les clubs folk.

En 1966, il s'installe à Los Angeles avec Bruce Palmer, son bassiste, où il s'acoquine avec Stephen Mills, Richie Fury et Dewey Martin pour fonder le mythique Buffalo Springfield. Après la séparation du groupe en 1968, Young entreprend une carrière solo avec l'acoustique et décevent album « Neil Young » (1969), suivi de près par le beaucoup plus intéressant « Everybody Knows This Is Nowhere » qui recèle déjà de futurs classiques comme Cinnamon Girl, Down By The River ou Cowgirl In The Sand. Secondé par The Rockets, futurs Crazy Horse (le guitariste Danny Whitten, le batteur Ralph Molina et le bassiste Billy Talbot), Young décroche un disque d'or grâce à sa guitare indomptable, sa voix si étrange, si nasillarde, si originale. En parallèle, il collabore avec les très populaires Crosby Stills And Nash, de 1969 à leur séparation l'été suivant.

Son album « After The Gold Rush » (1970) lui permet de faire connaître dans tous les Etats-Unis ses mélodies puissantes, son folk enjôleur, son rock teigneux, sa poésie rurale et ses longues lamentations électriques. Mais ce sont surtout les 3 millions d'exemplaires de « Harvest » (1972) et le hit Heart Of Gold qui en font une superstar.

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