Scène française

Babet Piano Monstre

Le nouvel album de Babet Piano Monstre

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Babet revient. Voix radieuse et humeur rêveuse, le nez dans les nuages et l’œil sur le monde, toujours amoureuse et toujours libre. Presque trois ans après « Drôle d’oiseau », elle revient pour une nouvelle aventure en dehors de Dionysos : « Piano monstre », album dans lequel elle étend sa palette loin au-delà de ce que l’on avait entendu d’elle jusqu’alors.

Cela fait dix ans maintenant qu’avec son groupe Dionysos, Babet procure du plaisir à un large public. L’aventure de la route, des concerts, la passion de la musique, la jeune chanteuse les a connus à travers l’expérience Dionysos. Pourtant, il y a 3 ans, Babet profite d’une pause du groupe et sort son premier album intitulé « Drôle d’oiseau », un disque folk-rock qui parle de voyages, de rencontres et d’amour. Babet vient du rock, pourtant son deuxième disque « Piano monstre », paru aujourd’hui, est un album de chanson française plein de charme et d’émotion.

A travers des compositions pop et acoustiques, Babet fait découvrir son univers et ses émotions. Plein de fantaisies, cet album en surprendra plus d’un, tant par sa musicalité très loin de celle de Dionysos que par la maturité des textes.

Réalisé par Jean Lamoot (Raphael, Pauline Croze, Têtes Raides, Dominique A, Noir Désir,…) et Arthur H, l’album inclut des duos avec Edouard Baer, Mathias Malzieu (Dionysos), Arthur H et Hugh Coltman.

Que les fans se rassurent, dans « piano Monstre », on entend toujours l’écriture de Babet, ces lignes mélodique romanesque et drue à la fois, son violon fervent et son chant heureux. Mais elle explore des couleurs, des thématiques, des formes nouvelles. Son premier album était plutôt folk-rock ? Celui-ci est plus pop, plus chanson, plus folk, plus rock, plus singulier, plus étourdissant.

Elle avait tout contrôlé de son premier album ; pour le deuxième, elle a retrouvé les plaisirs de la rencontre et de l’harmonie. Babet a donc voulu des duos, mais ces duos ne ressemblent pas aux invitations calibrées qui passent par les agents et les maisons de disques : avec Arthur H, avec Édouard Baer, avec Hugh Coltman, il s’agit de moments de partage simples, et libres. Elle avait rencontré Arthur H quand il était venu enregistrer un rôle de « La Mécanique du cœur » de Dionysos. Il a écrit et chanté avec elle la chanson Ciel de soie, avant d’enregistrer la voix du scientifique sur Laïka.

Depuis une émission de télévision il y a quelques années, Babet voit de loin en loin Édouard Baer, en dehors de toute obligation professionnelle et a fait appel à lui pour Le Miroir, une chanson qu’une de ses interviews lui a inspirée. Enfin, elle a appelé Hugh Coltman pour lui demander de chanter en anglais. Mais les histoires des deux artistes sont si parallèles, si parentes qu’il devient naturel de composer à quatre mains. Ce sera Les Amouratiques, duo bilingue tout en tendresses aiguës.

Au commencement, on avait connu Babet comme violoniste de Dionysos, sans savoir qu’elle écrivait des chansons depuis toujours, des chansons d’enfance, des chansons de Noël, des chansons en famille, des chansons pour toutes les fêtes… Elle en a conservé l’énergie créatrice continue, le besoin et la faculté d’écrire à tout moment. Ainsi, au cours de sa tournée, elle écrit La Chambre des toujours dans un très bel hôtel à Valenciennes où il y a vraiment une chambre des toujours pour les jeunes mariés. Puis elle travaille pendant la tournée de Dionysos, imagine de donner un thème à son album et rêve de Russie, commence à composer au piano et le piano lui-même devient thème de chansons, comme avec Piano monstre et Mexico, sur des musiques d’Andy Maistre, leader d’Houdini.

Dans ce remuement d’invités et de matières neuves, la voix de Babet est plus que jamais assurée, sans rien perdre de sa fragilité assumée et de ses frôlements d’aile de papillon. Voix plus grave, voix plus sûre d’elle-même, voix qui ne demande plus implicitement la permission de jaillir hors de son groupe…

Le bel accueil de son premier album et le succès de sa première tournée solo l’ont rassurée. Babet ne se demande plus si elle est à sa place hors de Dionysos. Et elle est toujours autant chez elle dans Dionysos. Elle enregistrera deux rôles dans le film d’animation que Mathias Malzieu tire du roman et de l’album « La Mécanique du cœur », puis elle travaillera évidemment sur la bande originale. Puis elle partira en tournée solo, puis retrouvera son groupe, puis retournera à elle-même, puis encore à son groupe… Une vie d’artiste pleine et entière. Une vie d’artiste sereine et audacieuse.

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