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Jay-Jay Johanson Spellbound

Spellbound, le nouvel album de Jay-Jay Johanson

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Zikeo.net vous propose de découvrir le nouvel album de Jay-Jay Johanson baptisé « Spellbound », dans les bacs le 2 mai 2011.

« Spellbound » est un album à la fois organique et chaleureux, en même temps qu’une incursion lumineuse sur le terrain indie. Ces onze morceaux voient une nouvelle fois Jay-Jay s’affranchir des frontières musicales. Ainsi, la touche folk apportée par la guitare acoustique est contrebalancée par une tonalité d’ensemble profondément ancrée dans le jazz et influencée par la composante orchestrale de la musique de films. Cette collection de chansons délicatement ouvragées démontre combien Jay-Jay, tout comme ses modèles Ennio Morricone, Lalo Schifrin ou Bernard Herrman maîtrise l’art de la narration de manière unique, créant des paysages musicaux profondément évocateurs. Sa voix se mêle merveilleusement aux textes poétiques, aux riches mélodies et aux arrangements charmants de l’album.

Avec son orchestration trépidante et dramatique, Driftwood annonce la couleur : la ligne mélodique de cette ouverture trouve plus tard un écho dans le morceau « Spellbound », fournissant un cadre astucieux à un album imprégné par une tonalité cinématographique. « Dilemma » évoque la Nouvelle-Orléans avec ses arrangements angoissants qui contrastent avec la régularité de la partie de piano. C’est la chanson la plus sombre de l’album et son atmosphère inquiétante rappelle celle de Poison et plus particulièrement de Believe in Us. A l’écoute du morceau Shadows, qui s’articule autour de la guitare acoustique et du tintement du piano, l’auditeur saisit mieux le sens du titre de l’album, « Spellbound ». On devine derrière la voix de Jay-Jay des sons envoûtants qui dessine un paysage mystérieux et transforme la chanson en une sorte de rituel. Les accords de guitare de Monologue et ses paroles poétiques donne également ce sentiment de communion extatique avec une nature à la beauté ensorcelante.

On the Other Side est un morceau minimaliste à la Lennon, réduit au simple piano d’Erik et au chant à la fois éthérée et puissant de Jay-Jay. Commençant comme une ballade lumineuse à la guitare, Blind évolue en une chanson à la fois gracieuse et complexe. Les somptueux arrangements de cordes de Joakim Milder, tout à fait dans l’esprit des orchestrations de Henry Mancini, font de The Chain une chanson langoureuse et évocatrice, baignée dans une lumière dorée, la voix soyeuse de Jay-Jay planant au-dessus d’un doux bruit de ressac. An Eternity est une nouvelle plongée dans des émotions et des textures à la beauté brute. Illuminé par le jeu de trompette de Goran Kajfes, ce morceau témoigne de l’admiration sans borne de Jay-Jay pour Chet Baker : l’indolence de la mélodie et de la voix crée une atmosphère feutrée exsudant la mélancolie. L’album s’achève par l’hypnotique Out of Focus, un morceau construit autour d’une improvisation à l’harmonium qui vous laisse à la fois apaisé et légèrement sonné.

Profond et plein de grâce, réfléchi et sincèrement émouvant, « Spellbound » restitue l’essence même du songwriting de Jay- Jay Johanson, d’une élégance folle et d’une beauté empoisonnée. (Pour télécharger ce nouvel album, cliquez ici !)

A noter que Jay-Jay Johanson sera en concert le 28 mai à Rennes au festival Top Of The Folk et le 30 mai à Paris au Café de la Danse.

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