Scène française

Benjamin Biolay dévoile « Le Disque Bleu » : un double album lumineux et bouleversant

Benjamin Biolay de retour avec un double album ambitieux entre voyage et introspection.

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Benjamin Biolay signe son grand retour avec un projet aussi vaste qu’inspiré. Baptisé « Le Disque Bleu », ce onzème album studio marque une nouvelle étape dans la carrière du chanteur, auteur-compositeur et multi-instrumentiste français. Prévu pour le 17 octobre 2025, ce double album s’annonce comme l’un des événements musicaux majeurs de la rentrée.

Un double album à la croisée des mondes

Publié sous le label Virgin Records France, « Le Disque Bleu » s’étend sur 24 titres répartis sur deux volumes : « Résidents » et « Visiteurs ». Deux univers en miroir, deux facettes d’un même voyage artistique. D’un côté, le monde intérieur et contemplatif des Résidents ; de l’autre, l’appel de l’ailleurs et de la dérive dans Visiteurs.

Enregistré entre Paris, Sète, Bruxelles, Buenos Aires et Rio de Janeiro, ce nouvel opus mêle chanson française, bossa-nova, pop anglo-saxonne, guitares brésiliennes et arrangements orchestraux, dans une fusion audacieuse et raffinée.

Un bleu symbolique et poétique

Le choix du titre n’est pas anodin. Ce “bleu” fait écho à la mer, au ciel, mais aussi aux fresques urbaines des villes d’Amérique du Sud, aux couleurs vives et à la mélancolie solaire. Comme souvent chez Biolay, la couleur devient un prisme émotionnel. Ce bleu-là n’est pas triste, mais empreint de nostalgie et d’un désir de liberté.

L’artiste confie avoir composé cet album en dehors de toute tournée, repartant “d’une feuille totalement blanche”. Cette approche, plus introspective, se ressent dans les textes où se mêlent amour, déracinement et quête de soi.

Résidents : le regard intérieur

Le premier volet, « Résidents », s’ouvre sur Le Penseur et déroule une série de morceaux qui évoquent le temps, la mémoire et la fragilité des émotions. Parmi les titres marquants, on retrouve Juste avant de tomber, déjà dévoilé en avant-première, Mon Pays, Soleil Profond, ou encore Pauline Partout Justine Nulle Part, aux accents cinématographiques.

Ce premier disque joue sur la sobriété des arrangements et la force des mots. On y retrouve la patte Biolay : un mélange d’élégance et de désenchantement, porté par des orchestrations soignées.

Visiteurs : l’appel du large

Le second disque, « Visiteurs », s’ouvre sur Adieu Paris, morceau symbolique d’un exil volontaire. L’ambiance y est plus solaire, parfois plus légère, sans jamais renier la profondeur des textes. Les titres Mauvais Garçon, Chanson de Pluie, Les Passantes ou Où As-tu Mis l’Été traduisent ce désir d’évasion, entre saudade et sensualité.

Biolay s’y fait explorateur, jouant avec les rythmes d’Amérique latine, les cuivres et les guitares, tout en conservant cette écriture élégante qui a fait sa réputation.

Une œuvre généreuse et maîtrisée

Avec 1h26 de musique, « Le Disque Bleu » est un disque dense, foisonnant, mais toujours équilibré. L’artiste parvient à conjuguer la richesse instrumentale et la subtilité de ses textes. Chaque titre, à sa manière, ajoute une nuance au tableau : celle d’un homme mûr, lucide, et profondément attaché à la beauté du verbe et du son.

La presse salue déjà un “voyage surprenant et poétique” (Télérama), tandis que les critiques de la Fnac évoquent une “générosité rare” dans l’approche. Si certains redoutaient la longueur du projet, Biolay parvient à maintenir l’attention grâce à la diversité de ses ambiances et à la sincérité de son interprétation.

Un retour attendu

Trois ans après « Saint-Clair », Benjamin Biolay revient donc avec un projet d’une ampleur exceptionnelle. « Le Disque Bleu » s’annonce comme une synthèse de toutes ses influences : la chanson française raffinée, le romantisme désabusé, et cette touche cosmopolite héritée de ses voyages.

Ce double album, à la fois intime et universel, moderne et intemporel, confirme encore une fois la place unique de Biolay dans le paysage musical francophone. À travers « Le Disque Bleu », il offre un panorama musical complet, oscillant entre le spleen et la lumière, entre l’ancrage et le départ.

Un album à écouter comme un film

Chaque chanson semble raconter une histoire, chaque arrangement peint une scène. « Le Disque Bleu » se vit comme un voyage cinématographique, où les paysages sonores se succèdent avec élégance. Un disque à écouter d’une traite, casque sur les oreilles, pour en goûter toutes les nuances.

LES ALBUMS DE BENJAMIN BIOLAY SONT DISPONIBLES ICI

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