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Future Brown annonce la sortie de son album pour 2015

La Street Sounds de Future Brown débarque en France

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Des différents genres de rap US au grime anglais en passant par le dancehall ou le reggaeton, Future Brown tisse une esthétique électronique profonde et hallucinatoire, qui révèle des connexions innées entre ces ‘street sounds’ du monde entier.

Future Brown est né d’une scène très soudée qui s’est propagée aux Etats-Unis, de New-York à Los Angeles et bien plus loin encore. C’est une scène à cheval entre l’abandon sans retenu de la culture club et les échelons avant-garde du monde des arts visuels. C’est là où la ‘street culture’ très masculine et la scène gay innovante se croisent, dans une collision intense et incroyablement fructueuse.

A la base : Nguzunguzu et les soirées ‘Moustache Mondays’ de Total Freedom à Los Angeles, les nuits maintenant légendaires de Ghe20 G0th1K à New York et les ‘Lit City Raves’ de J-Cush, un jeune groupe a émergé et se font activement une place dans les milieux importants dans l’art, la mode et la musique et sont représentés en ligne par l’influent DIS Magazine.

Au cœur : la marque Hood By Air créée par Shayne Oliver, lui-même DJ résident des soirées susmentionnées et la raison pour laquelle vous pouvez voir A$AP Rocky, Kanye West, Drake et bien sûr Future Brown tous parés du logo HBA.

Quand les soirées et la mode se mélangent, souvent, la musique et les artistes y sont pour beaucoup. Émergent, innovant et interconnecté, ce mouvement inclut Arca, Kelela, Nguzunguzu, Kingdom, Gang Gang Dance, Fatima al Qadiri, Dutch E Germ, Bok Bok et dans ses racines plus lointaines, il embrasse aussi les pionniers du footwork de Chicago comme DJ Spinn, RP Boo et le regretté DJ Rashad, les DJ Marfox et DJ Nigga Fox de Lisbonne, les pionniers de la house sud-africaine DJ Mujaya et DJ Spoko, et bien d’autres.

Tous ces genres bouillonnent avec le rap US, le grime anglais, le dancehall jamaïcain, le R&B mondial et le reggaeton portoricain, tant de sonorités que l’on peut entendre s’échapper d’une fenêtre d’un taxi ou dans une rue de New-York City. Bien que tous ces styles soient des influences pour les artistes cités ci-dessus, c’est Future Brown qui les incarne explicitement et donc représente l’actuel aboutissement de ce mouvement grandissant. Un point renforcé par le fait que les quatre membres du groupe soient de tels acteurs clés.

Le premier album de Future Brown allie tous ces points en les transformant en un manifeste cohésif pour un mouvement global croissant, dont la direction artistique est assurée par DIS Magazine, les photos stylisées par HBA, le tout porté à un autre niveau musical grâce aux vocalistes présents, qui ne pouvaient partager un espace que sur un disque nourri de et par toutes ces personnalités uniques. Entre le ghetto et les galeries, les gays et les hétéros, New-York et Los Angeles en passant pour tous les entre-deux, Future Brown est la liaison.

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