pop-rock
Carlos Santana offre une masterclass sous chapiteau à Guitare en Scène
Retour sur le concert de Santana qui a posé ses valises, ses musiciens et son âme à Guitare en Scène.

À Saint-Julien-en-Genevois en ce 19 juillet 2025, Il est 20h passées quand les lumières s’assombrissent sous le chapiteau du festival Guitare en Scène. Une rumeur monte, puis se transforme en clameur. Carlos Santana entre en scène, silhouette calme, guitare à la main, sourire discret mais regard concentré. En un instant, la magie opère : les premières notes de Soul Sacrifice s’élèvent, hypnotiques, transcendantes. Le public retient son souffle, puis explose. Le maître vient de lancer une soirée que beaucoup garderont en mémoire comme l’une des plus grandes de l’histoire du festival.
Une fusion des âmes et des styles
Le concert, d’une durée généreuse d’1h45, est un voyage sensoriel, un torrent de rythmes afro-latino, de solos électrisants et d’ondes spirituelles. Santana, fidèle à sa philosophie du Oneness Tour, ne se contente pas de jouer : il partage une vision, une vibration collective. Chaque morceau est un message. Jin-go-lo-ba, Evil Ways, Black Magic Woman, Oye Como Va… Les classiques s’enchaînent, portés par un groupe redoutablement en place.
Le batteur Cindy Blackman Santana impose une énergie phénoménale, tandis que le bassiste, à la faveur d’un solo impressionnant, arrache une ovation debout. La section rythmique est volcanique, et les claviers planent comme des brumes au-dessus des percussions. Carlos, lui, reste le capitaine du navire, précis, libre, lumineux.
Orianthi en invitée surprise
Moment fort de la soirée : l’apparition d’Orianthi, guitariste australienne au charisme incendiaire, pour deux morceaux en duo. L’alchimie avec Santana est immédiate. Les guitares dialoguent, se provoquent, se répondent dans une joute instrumentale aussi virtuose qu’élégante. Le public en redemande.
Un anniversaire fêté comme il se doit
Cerise sur le gâteau, les musiciens interrompent le show pour apporter un gâteau d’anniversaire à Carlos Santana, qui fêtait ses 78 ans quelques jours auparavant. La foule entonne un « Happy Birthday » émouvant, et le guitariste, visiblement touché, remercie les spectateurs en français avec quelques mots pleins de tendresse : « Merci pour votre amour, la musique nous relie tous ».
Un final en apothéose
Le concert se clôt sur un rappel époustouflant, avec le tube planétaire Smooth. Impossible de rester immobile : tout le monde danse, chante, tape des mains. Santana fait durer le plaisir, étirant les notes, faisant rugir sa guitare jusqu’à la dernière vibration.
Quand les lumières se rallument, les visages sont illuminés, les yeux brillent. Il ne s’agissait pas simplement d’un concert, mais d’une communion. Carlos Santana n’a pas seulement joué à Guitare en Scène, il y a laissé une trace indélébile.
Une soirée gravée dans les annales du festival
En clôturant l’édition 2025, Santana a offert au public savoyard un moment d’exception, à mi-chemin entre rituel et célébration. Le chapiteau du festival n’a jamais autant porté son nom : la guitare était en scène, bien vivante, guidée par un maître dont le feu sacré ne faiblit pas.

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