pop-rock
Balthazar Thin Walls
Balthazar de retour avec un vrai album rock
Le nouvel album de Balthazar, baptisé « Thin Walls », sortira dans les bacs le 30 mars prochain.
Les chansons de « Thin Walls » ont été écrites dans un état brumeux et hyperactif, entre les concerts. Les deux albums précédents de Balthazar, Applause, en 2010, et Rats, un disque d’alt-rock brûlant et calculé, en 2012, avaient été créés de façon lente, réfléchie, à la maison. Cette fois-ci, le groupe a dû caser des séances d’écriture dans ses rares jours de congé. « Quand tu es en tournée, l’ambiance est très fébrile et chaotique », dit Maarten. « La vie en tournée est assez étrange, on fait tout pour toi et tu bois beaucoup trop. Quand tu écris avec la gueule de bois, tu écris différemment… ».
Le disque qui en résulte est le plus instinctif et le plus tranquillement sauvage du groupe à ce jour. Si leurs deux premiers albums venaient de la tête, celui-ci vient directement des tripes.
Le résultat est le meilleur disque de leur carrière : un album féroce de rock indé, rempli de grooves nocturnes et de mélodies hypnotiques. Les thèmes des paroles de Jinte et Maarten semblent toujours se retrouver sur la même longueur d’onde, ce sont des chansons d’angoisse, d’espoir, d’amour et de peur. Généralement, c’est une fille qui provoque l’une de ces émotions, ou toutes à la fois.
L’album s’ouvre sur le vol plané cinématographique de Decency, un morceau qui parle « d’être dans un groupe » et qui donne le ton surnaturel, fascinant, de tout le disque. Ce sont des chansons qui vous mettent au défi de gratter sous la surface. Then What est un rock joyeusement dépenaillé parlant d’être si éperdument amoureux qu’on réalise que son bonheur dépend de quelqu’un d’autre. Le swing glam un peu flou de Nightclub explore la beauté poétique, bohème, qu’il y a à être saoul et à essayer d’impressionner des filles, et le fredonnement mélancolique de Dirty Love parle de l’inévitable destin tragique du fait de tomber amoureux en tournée. Les thèmes s’imbriquent et s’entremêlent : le grave et émouvant Bunker parle d’une fille qui a déménagé, tandis que le vaporeux Wait Any Longer parle de changer de ville soi-même. On revient aux sujets du doute et de l’amour avec Last Call, I Looked For You et So Easy, tandis que l’explosion orchestrale de la dernière chanson, True Love, est une note finale douce-amère tout à fait appropriée.
Thin Walls est un instantané envoûtant de la vie entre vingt et trente ans, un album qui place Balthazar à l’orée d’une grande percée. Une beauté à combustion lente se dégage de leurs chansons. Ces émouvantes vignettes vont emmener nos cinq musiciens audacieux vers de nouveaux horizons inexplorés.
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