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Découvrez le programme complet du Montreux Jazz Festival 2019

Elton John, Slash, ZZ Top, Sting, Lauryn Hill, Janet Jackson, au programme du Montreux Jazz Festival 2019.

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Crédit photo : Martin Kierszenbaum

Du 28 juin au 13 juillet 2019, le Montreux Jazz Festival explore les sonorités actuelles et célèbre les musiques intemporelles. La 53ᵉ édition convoque nouvelles tendances, individualités fortes et légendes absolues des musiques afro-américaines et britanniques. Ouverture de la billetterie le 10 avril à midi.

À une époque où l’instantanéité des réseaux font et défont les carrières en quelques mois, l’Auditorium Stravinski poursuit sa lecture de l’intemporel, convoquant des légendes aux personnalités fortes. Car ce sont avant tout des individualités qui s’afficheront dans l’intimité de l’Auditorium Stravinski : à deux exceptions près, tous les headliners du Stravinski viennent en leur propre nom. Tous ont marqué de leur empreinte la musique américaine ou britannique.

Tout d’abord, deux femmes qui ont chacune marqué une génération du R&B et de la pop américaine : Lauryn Hill et Janelle Monáe. La première offrait, il y a deux ans, un show d’anthologie à Montreux et honorait Nina Simone en reprenant deux de ses chansons. La deuxième est de retour au Festival avec un album célébré partout parmi les meilleurs de l’année dernière. En 2010, un invité de marque s’était glissé incognito dans les coulisses pour assister à son premier concert à Montreux : un certain… Prince !

Deux seigneurs de la musique indie, Thom Yorke et Bon Iver, emporteront l’Auditorium Stravinski dans leurs singulières mélancolies. Le premier fête son retour, 16 ans après son concert avec Radiohead, alors que Bon Iver jouera à Montreux pour la toute première fois.

Après une édition fortement teintée de rock en 2018, ZZ Top et Slash seront les dignes représentants du genre. L’emblématique guitariste des Guns N’ Roses fera rugir sa fidèle Les Paul pour la première fois à Montreux.

Cette édition est marquée par trois tournées d’adieu. Le Montreux Jazz Festival est pour beaucoup d’artistes une étape symbolique. Pour Joan Baez, c’est peut-être le souvenir d’une folle jam session avec B.B.King en 1989. Pour Anita Baker, celui d’un concert unique, avec George Duke et le Al Jarreau Band en 1986. Pour Elton John (au Stade de la Saussaz), c’était l’ultime chance de découvrir le Festival fondé en 1967, année de sa rencontre décisive avec son parolier Bernie Taupin.

Deux voix parmi les plus puissantes de Grande-Bretagne, trempées dans le blues et la soul américaine, représentent chacun une génération : l’incontournable Tom Jones et le coup de cœur du Festival 2016, Rag’n’Bone Man, qui, après un problème de santé l’année dernière, avait promis de revenir à Montreux. Toujours en Angleterre : la pop-folk infaillible de George Ezra, le duo culte The Chemical Brothers, et le fidèle ami du Festival Sting, de retour avec une tournée célébrant ses plus grands tubes.

Enfin, Quincy Jones clôturera cette édition en revisitant ses compositions les plus marquantes des 80’s avec la Sinfonietta de Lausanne. Tout un symbole.

Au Montreux Jazz Club, c’est le jazz qui est la musique de tous les possibles. Ici, la Virtuosité, nuances et intimité s’apprécient à leurs justes valeurs dans un cadre feutré où le temps semble suspendu.

L’un des moments forts de cette édition du Montreux Jazz Club : l’insaisissable Joe Jackson célébrera les 40 ans d’une carrière aux multiples facettes, entre tubes new wave, influences dub et expérimentations jazz.

Deux voix parmi les plus populaires du jazz actuel se produiront pour la première fois au Montreux Jazz Club : la reine incontestable du crooning Melody Gardot et l’infatigable explorateur vocal Bobby McFerrin. Quant aux légendaires Billy Cobham et Chick Corea, ils présenteront chacun à Montreux un projet spécial : le premier, à l’occasion de ses 75 ans, revisitera son album « Crosswinds » avec Randy Brecker ; le second apportera une touche flamenco avec son Spanish Heart Band, clin d’œil à son album de 1976.

Pianistes de génie capables d’émouvoir mais aussi (et surtout) amateurs d’expérimentations hors-pistes, Chilly Gonzales et Yann Tiersen irradieront le Club. « Gonzo » y jouera deux soirs consécutifs, alors que les harmonies mystiques du compositeur breton résonneront pour la première fois au Festival.

Autre paire d’as, les natifs de La Nouvelle-Orléans Christian Scott aTunde Adjuah et Terence Blanchard, qui figurent simplement parmi les meilleurs trompettistes du globe et font déborder avec brio le jazz de son contexte. Le premier, présent à la soirée d’anniversaire de Quincy Jones l’an dernier, s’est donné pour mission d’unir les gens et de faire tomber les barrières sociales. Le second, compositeur attitré de Spike Lee, est de retour à Montreux vingt-six ans après y avoir joué au sein des Jazz Messengers d’Art Blakey, qu’il honore à travers son projet A/B Squared.

« Rapprocher le gospel de ses racines africaines », tel est le leitmotiv du génial projet fusionnant l’afro-pop malienne d’Amadou & Mariam et le gospel américain des Blind Boys of Alabama. L’Afrique sera également à l’honneur en soirée d’ouverture du Montreux Jazz Club, avec l’afrobeat de Seun Kuti, leader du mythique orchestre Egypt 80 fondé par son père.

La délicatesse brésilienne d’Ivan Lins, le jeu de guitare blues de Robben Ford, le quintet de Vincent Peirani ou encore la classe versatile de José James, précédé de Kimberose, complètent la partition de cette 53e édition au Montreux Jazz Club.

Instantané saisissant des sonorités actuelles, le Montreux Jazz Lab pour sa part dessine les contours des musiques de demain. Dans une ambiance électrisante, le public y voit naître chaque année de futures stars.

L’univers des musiques électroniques fait partie intégrante du Lab depuis ses débuts et cette édition ne déroge pas à la règle. En provenance de Berlin, précédemment venus ensemble au sein de leur projet Moderat, Apparat et Modeselektor présenteront leurs nouveaux albums respectifs en live.

Le premier en compagnie des multi-instrumentistes et virtuoses des machines David August et Monolink, les seconds lors de la soirée long-format du dernier vendredi. Soirée qui sera d’ailleurs conclue par le DJ techno par excellence, résident du Berghain, Ben Klock.

Caractère bien trempé et multiples tubes, dont 13 dans le Top 10 anglais, Rita Ora est la superstar planétaire de l’édition au Lab. Mystérieux et fascinant : deux qualificatifs appropriés pour décrire les univers de l’orfèvre James Blake et de Sevdaliza, artiste totale à l’irrésistible ascension, réunis le même soir.

Marque de fabrique du Lab et de ses programmateurs : les soirées où tout concorde. Sont ainsi réunis le songwriter Lewis Capaldi, la désarmante Canadienne Jessie Reyez et Dermott Kennedy, « Sound of 2019 » pour la BBC. Ces trois âmes sensibles sont chacune à une période clé de leur carrière. Lewis et Jessie ont d’ailleurs déjà collaboré sur un titre en 2018. Également réunis pour une soirée, Loyle Carner, Tom Misch et FKJ gravitent ensemble dans un South-London hyperactif et partageur, aux influences jazz et hip-hop décomplexées.

Individualités fortes, icônes indie, Cat Power et Mac DeMarco défendront chacun un nouvel album. La première y conte sans tricher ses blessures guéries et les victoires remportées sur les peurs qui hier la rongeaient. Le second armé d’hymnes solaires et de balades lo-fi touchantes, mais surtout d’autodérision.

Les accents soul et funky investiront même la scène du Lab ! Festifs, irrésistibles, s’abreuvant d’influences – rythmiques et incantatoires – globales, le trio Khruangbin et les collectifs Snarky Puppy et Jungle mettront, c’est certain, le public montreusien sur orbite.

Côté hip-hop, genre pilier du Lab, le tour de force consiste à réunir des combinaisons totalement inédites d’artistes qui s’incrusteront dans les consciences populaires dans les prochaines semaines. LA soirée anglophone avec les $uicideboy$ et Scarlxrd, aux shows explosifs et à l’esthétique anxiogène, reflets d’un monde tourmenté. Un line-up cinq étoiles pour les deux soirées francophones : l’une réunit Soolking, étendard algérien auteur de l’hymne « Liberté », Koba LaD, Maes, PLK et SCH ; l’autre Suzane, L’Or du Commun et Columbine.

On citera encore l’incontournable Eddy De Pretto – le même soir que la bouleversante Grace CarterMasego ou Fatoumata Diawara parmi les artistes à ne pas manquer, même si bien d’autres restent à découvrir durant les 16 jours de frénésie au Montreux Jazz Lab !

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