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Le concert sous haute tension de Stereophonics à Guitare en Scène 2025

Retour sur le concert rock mémorable de Stereophonics au festival Guitare en Scène.

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Stereophonics concert Guitare en Scène
Crédit photo : Guitare en Scène - Caroline Moureaux

Ce 17 juillet, sous le grand chapiteau du festival Guitare en Scène de Saint-Julien-en-Genevois, c’est un vent venu du Pays de Galles qui a soufflé ce jeudi soir. Les Stereophonics, en tête d’affiche, ont offert une prestation rock intense, portée par la voix rugueuse et magnétique de Kelly Jones, devant un public conquis d’avance.

Une soirée calibrée pour les fans

Dans une ambiance intimiste, à peine 5000 spectateurs, les Gallois ont pris possession de la scène avec une assurance forgée par plus de deux décennies de carrière. Le concert débute avec Vegas Two Times, avant d’enchaîner avec l’un de leurs titres phares, le magnifique I Wanna Get Lost With You. Et dès les premières notes la température est montée d’un cran ! Le groupe enchaîne alors tubes et morceaux plus récents, extraits de leur dernier album « Make ’Em Laugh, Make ’Em Cry, Make ’Em Wait ».

La setlist a habilement alterné nostalgie et modernité, mêlant hymnes fédérateurs (Have a Nice Day, Maybe Tomorrow, Dakota) et ballades rock puissantes (Fly Like an Eagle, Forever). Le public, massé sous le chapiteau, reprenait les refrains en chœur, créant une communion rare.

La voix de Kelly Jones, toujours au sommet

Vêtu de noir, Kelly Jones a imposé son charisme sans esbroufe. Sa voix rauque, précise, à la fois brute et nuancée, a littéralement enveloppé l’espace. Dans une configuration scénique sans artifices, c’est elle qui a tout porté, soutenue par une section rythmique parfaitement en place.

Un moment fort du concert : l’interprétation acoustique de Maybe Tomorrow, seul à la guitare, dans un silence quasi religieux. Instant suspendu.

Un festival à taille humaine, une ambiance singulière

Le festival Guitare en Scène, déjà réputé pour sa programmation exigeante et sa convivialité, a une nouvelle fois confirmé sa singularité. Ici, pas de barrières géantes ni d’écrans écrasants. Juste une proximité rare entre les artistes et le public. “C’est l’un des festivals les plus chaleureux d’Europe”, a glissé Kelly Jones en français dans le micro. Une déclaration qui a déclenché une salve d’applaudissements.

Avant eux, Nada Surf avait ouvert la soirée avec une performance tout en énergie indie rock, tandis que Wolfmother clôturait la nuit dans une ambiance psychédélique et rugissante.

Des critiques globalement enthousiastes

La presse locale, notamment Le Dauphiné Libéré, a salué une “performance habitée”, évoquant une “voix en papier de verre qui a fait vibrer le chapiteau”. Du côté des fans, les réseaux sociaux regorgent de vidéos et d’éloges. “Un moment suspendu”, “Kelly Jones au sommet”, “Guitare en Scène reste un bijou de festival”, peut-on lire sur Facebook et Reddit.

Seules quelques voix ont nuancé l’enthousiasme, regrettant un léger manque d’audace dans le choix des morceaux, ou une énergie parfois trop contrôlée. Mais rien qui n’ait gâché l’expérience globale.

En conclusion

Le passage de Stereophonics à Guitare en Scène 2025 restera comme l’un des grands moments de cette édition. Une performance dense, sincère, sans fioriture. Du rock comme on n’en fait plus tant, dans un écrin rare, à taille humaine. Le public est reparti le sourire aux lèvres, les oreilles pleines, et le cœur battant au rythme des guitares galloises.

LES ALBUMS DE STEREOPHONICS SONT DISPONIBLES ICI


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