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Interview chanteur Mika
Interview Mika
A quelques minutes de faire son entrée sur la scène de Musilac, le chanteur aux sonorités colorées a accepté de se confier et de dévoiler l’orientation de son prochain album.
Quel souvenir gardez-vous de votre précédent passage sur la scène de Musilac ?
La dernière fois que je suis venu ici, la production avait bien failli annuler le concert à cause de la foudre. C’était devenu très dangereux. Je me souviens très bien être monté sur la scène et avoir découvert un public complètement détrempé, gelé, et englué dans la boue. Nous avions décidé de changer la set-list au dernier moment pour danser pendant une heure et demi et réchauffer le public. Du coup, sous la pluie, les gens avaient réagi de manière encore plus forte. C’est le meilleur festival que nous ayons fait cet été là.
Que pensez-vous des festivals français et de leur évolution ?
Ce que j’apprécie avec les festivals français, c’est que leur programmation est éclectique, contrastée. Ce n’est donc pas nécessairement le même public auquel nous sommes confrontés à chaque fois. Il nous faut donc convaincre des gens qui ne sont pas forcément des fans. Les gens curieux, c’est très important pour un artiste. Les festivals français n’ont pas ce côté commercial, de grosse machine, qu’ont les festivals anglo-saxons, où les artistes font leur show et s’éclipsent. Leurs homologues français ont réussi à se préserver de cela. Personnellement, je préfère voir ZZ Top que Jay-Z. En revanche, il serait intéressant d’avoir d’autres formes d’art dans les festivals en France, comme le cabaret ou le cirque.
Contrairement à votre premier album, qui témoigne de l’enfance, votre second opus parle d’adolescence. Vos concerts s’imprègnent-ils de cette évolution ?
Oui, cela a certainement un effet sur mes shows. Mais ce n’est vraiment pas quelque chose de calculé. Le concert que je vais donner ce soir a toujours ce côté très coloré mais il sera également beaucoup plus contrasté que mes concerts habituels. J’ai souhaité associer des touches plus sombres aux moments d’euphorie musicale. Personnellement, je trouve que ce nouveau spectacle a plus de dimension que le dernier. Il me fallait, pour le public qui m’a découvert et qui me suit, recréer un nouveau monde, avec plus de parties théâtrales. J’aime créer mon propre monde.
Votre héritage multiculturel vous influence-t-il dans votre composition ?
D’une certaine manière, oui. Je ne viens pas d’un endroit particulier, je ne fais partie d’aucun groupe, d’aucun collectif avec une attitude spécifique. Je suis un mélange, et dans ce mélange confus, je suis libre de choisir absolument n’importe quoi pour créer un monde auquel je m’identifie.
Avez-vous des projets pour les mois à venir ?
Oui, un troisième album est en gestation. Un album uniquement en français est envisageable. Ce serait l’opportunité de faire quelque chose de vraiment très intéressant. Beaucoup de héros musicaux de mon enfance sont des artistes français. Il serait amusant d’allier ma musique au talent de paroliers hexagonaux.
Interview tiré du site www.musilac.com
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