Artiste
Le Peuple de l’Herbe
Typique de ces groupes français qui comptent, loin de tout tapage médiatique, les lyonnais du Peuple de l'herbe, précurseurs des briseurs de barrières des genres musicaux (une musique inclassable, entre influences black et hip-hop, instrumentaux cinématographiques, quelques évidences rock'n'roll, postpunk ou dub, mais sûrement pas comme le pensent encore certains, de la musique festive un peu trop facile), écumeurs des salles de concerts de l'Europe entière (du plus petit club underground aux plus gros festivals populaires), et adeptes du ‘'on est jamais mieux servi que par soi-même'' (indépendance et autonomie restent des postulats de base de la carrière du groupe), ils dévoilent leur cinquième album studio, enregistré à domicile, dans leur propre studio, la Supadope Factory, parfait laboratoire d'expérimentation et de production.
Le propos du Peuple de L'herbe reste souvent énervé et explosif ; les difficultés de notre époque et les clins d'yeux au passé sont au cœur des morceaux. Envolées cuivrées, breakbeats puissants, basses lourdes, rythmiques d'aciers, paroles tranchantes, nappes sombres ou riffs nerveux sont les piliers de la musique azimutée des lyonnais. Le tout tempéré par une certaine légèreté, un humour sombre, ironique, et un second degré bien présent (confère l'utilisation et le choix des samples …).
Le groupe reste aussi un must absolu sur scène, toujours porté par la rage et l'énergie des premiers concerts ; des shows intenses et survoltés : demandez donc aux milliers de kids, fans ou néophytes, qui ont été un jour au contact d'un live du Peuple…
Créé en 1997 sur les pentes du quartier de la Croix-Rousse à Lyon, le duo originel Dj Pee et Dj Stani est rapidement complété par le batteur Psychostick et le trompettiste N'zeng. Le groupe signe très vite deux titres pour la BO du film culte Baise-moi de Virginie Despentes, sort un premier album Triple Zéro qui marque presse et public. En 2002, l'album Ph Test Two voit l'arrivée du rappeur anglais Jc001. Le public adhère à l'alchimie délicate du groupe : sampling rigolard, instrumentaux féroces, électro surprenante, dubs et breakbeats puissants, visuels et imagerie forte. 2004 voit la sortie de l'album Cube, un album essentiel dans la carrière des lyonnais. Le remplacement de Stani par Spagg en 2005 marque le retour du groupe vers un son plus organique, moins tourné vers les machines. L'album Radio Blood Money, disque conceptuel et ambitieux, marque un tournant : Sir Jean vient prêter main forte – concerts incandescents, et métissage détonnant. L'album Live sorti en 2008 viendra enfoncer le clou et racontera parfaitement ces deux ans de folles tournées.
Rajoutons à ce parcours de riches collaborations (les Svinkels, les Puppetmastaz, Beth Gibbons de Portishead sur la scène des Transmusicales de Rennes…), la création et l'aménagement de la Supadope Factory, la volonté de maîtriser au mieux la vie quotidienne et la carrière du groupe, l'intérêt permanent pour l'imagerie, le design et les visuels. L'histoire simple et classique d'un groupe concerné et enthousiaste…
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