pop-rock
Micky Green Honky Tonk
Le nouvel album de Micky Green Honky Tonk

Après « White T-Shirt », Micky Green est de retour avec son second album baptisé « Honky Tonk ».
En 2007, Michaela réalisait son rêve d’enfant: devenue Micky Green, elle enregistrait en France son premier album, « White T-Shirt ». Écrit par ses soins, et produit par Renaud Letang (Manu Chao, Feist…), « White T-Shirt » découvrait l’épaule séduisante d’un monde chic mais bricolé, à la pop langoureuse et minimaliste.
Le rêve de gosse est depuis devenu très concret : 180 000 disques vendus, un tube en béton armé-« Oh », de multiples concerts et festivals, une nomination aux Victoires de la Musique… Pour un coup d’essai, « alors que je ne savais même pas si je faisais de la musique au sens strict du terme », ce fût un coup de maître pour l’Australienne.
En 2010, l’heure de la confirmation a sonné. Et c’est une artiste plus mûre et plus sûre qui revient aux affaires pour ce deuxième album qui lui ressemble pleinement. D’abord parce que Micky Green l’a appelé « Honky Tonk ». Une expression dont elle a fait sa devise : « C’est très ouvert comme expression : allright, let’s go, ça me va, c’est parti… mais on fait à ma façon ! »
Ensuite parce qu’on y retrouve toujours sa pop glamour ligne claire si caractéristique. Sauf qu’elle la réchauffe désormais franchement d’un groove moelleux irrésistible, rembourré de claviers vintages, de basses aux rondeurs sensuelles, et de faux-plats rythmiques transcendants. Un nouveau répertoire bien balancé, peut-être parce que le disque, s’il conserve son côté bricolé sur un coin d’ordinateur, a été composé aussi via la batterie, instrument de prédilection de l’Australienne, qui en joue depuis l’âge de 11 ans. Les compositions affichent du coup plus intensément la sensualité cadencée des artistes chers au coeur de la Honky Tonk Woman : Stevie Wonder, Jamiroquai, Erykah Badu, ou James Brown. Les embardées de cuivres lubriques du Godfather s’invitent d’ailleurs sur ce nouvel album, discrètement dès The Game, puis explosant véritablement au sein de Scaredy Cat, morceau de bravoure épique et délirant d’audace.
Si la simplicité mélodique reste la signature suave de Micky Green, les arrangements ont pourtant gagné en complexité. Par expérience : « Quand je me suis retrouvé en studio pour White T-Shirt, je ne savais pas vraiment comment exploiter toutes les possibilités mises à ma disposition. Cette fois ci, j’avais beaucoup plus confiance en moi et savais réellement comment concrétiser ce que j’avais en tête« , précise Micky, qui joue de presque tous les instruments sur le disque.
Enregistré comme son prédécesseur au Studio Ferber à Paris, par Renaud Letang, sur une période de 6 mois à partir de février 2009, « Honky Tonk » invite aussi Julien Chirol et ses cuivres chauds, ou le pianiste Eric Legnini à zébrer de sa griffe jazzy quelques chansons, signe d’une liberté d’écriture décomplexée.
Moins naïves- mais toujours d’une candeur vivifiante, les chansons de Micky Green osent aujourd’hui les enluminures électro sur R&B, ou les tourneries disco sur l’ambitieux TL. Un Saturday Night Fever engourdi mais dégourdi, qui parvient à faire tenir en un seul morceau AC/DC, Macy Gray et les Bee Gees, sans que personne ne se marchent sur les pieds.
« Au départ, j’avais mon gimmick au piano, inspiré par les riffs d’AC/DC. Puis Renaud Letang est arrivé avec une ligne de basse disco qui a emmené la chanson ailleurs« . TL pour True Love. L’amour, le vrai. Celui qui dure. Micky Green aussi est partie pour durer. À son rythme…

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