pop-rock
Snow Patrol : Interview Gary Lightbody
Snow Patrol : Gary Lightbody en interview
Snow Patrol sera de retour le 05 janvier 2009 avec son nouvel album « A hundred million suns » enregistré l’été 2008 aux studios Hansa à Berlin où David Bowie enregistra ‘Low’, ‘Heroes’ & ‘Lodger’) et au studio Grouse Lodge en Irlande. Entièrement écrit par Snow Patrol, le disque a été produit par Jacknife Lee (Bloc Party, REM, U2…). A cette occasion retrouvez l’interview de Gary Lightbody à propos de la réalisation de A Hundred Million Suns.
Pourquoi avez-vous décidé d’enregistrer la moitié de l’album dans la campagne irlandaise, et le reste au studio Hansa de Berlin?
G.L : Nous voulions un contraste entre l’environnement rural de Grouse Lodge, qui est vraiment au milieu de nulle-part, où nous avons été séquestrés pendant sept semaines, et la vie urbaine effrénée. C’était un changement complet de rythme. Après six semaines passées à Grouse Lodge, aussi idylliques qu’elles aient été, nous commencions à stagner. En plus, notre producteur, Jacknife Lee, avait toujours voulu travailler à Hansa, et nous connaissions l’histoire des lieux, avec Bowie et toute la clique Krautrock des années 1970. ça nous a donné l’occasion de faire d’une pierre plusieurs coups.
Avez-vous trouvé que vous faisiez des musiques très différentes dans les deux studios que vous avez utilisés ?
G.L : Il y avait assurément une attitude et une énergie très différentes à Berlin. Nous avions déjà enregistré en ville. Nous avons fait Final Straw à Londres, mais comme nous connaissions tellement bien cette ville, ça n’était pas particulièrement stimulant. Alors que Berlin représentait une nouvelle aventure. C’est un endroit incroyable et ça a eu un effet galvanisant sur le disque. C’est là que la plupart des chansons ont commencé à avoir un sens pour nous.
Berlin était-elle l’objet du single, Take Back The City ?
G.L : Et bien, croyez-le ou non, elle a été écrite à Grouse Lodge, et c’est une chanson inspirée par Belfast! Mais son âpreté vient de Hansa et de Berlin.
En ce qui concerne le son, c’est un album très différent des deux derniers…
G.L : Oui, absolument. Nous avons passé trois ou quatre semaines dans les deux studios de Hansa, Hanza Ton et Hanza Platz. ‘Platz’ est celui où tous les grands enregistrements des seventies ont été faits et ‘Ton’ est situé deux étages plus bas, c’est généralement un studio consacré à la dance et à l’electro, c’était donc l’endroit parfait pour que Jacknife laisse libre cours à son imagination. Hansa Platz a conservé beaucoup de son vieux matériel. On ressent très fortement qu’une page importante de l’histoire de la musique y a été écrite. Mais c’est aussi un endroit relaxant pour travailler, parce qu’il y a beaucoup de fenêtres, beaucoup de lumière naturelle et une super énergie.
L’énorme succès de votre dernier album, « Eyes Open », a-t-il eu une incidence sur la façon dont vous avez abordé « A Hundred Million Suns » ?
G.L : Je ne pense pas vraiment, autrement qu’en faisant partie du processus qui fait qu’en tant que groupe, nous nous sommes améliorés en ce qui concerne le travail en studio. Nous n’aimions pas du tout enregistrer. Je pense que cette dernière expérience a été notre plus heureuse. Nous avons vraiment fait le disque que nous avions l’intention de faire. Jonny, Nathan et Tom ont vraiment travaillé dur sur leurs instruments pour arriver là où nous avions besoin d’aller. Pablo est déjà un musicien très doué pour de nombreux instruments et j’ai passé plus de temps sur mes textes, je les ai revus de façon plus soigneuse que je ne le faisais auparavant, alors je pense qu’à nous tous, cette fois-ci, nous étions une formation musicale beaucoup plus forte. Jacknife s’est éclaté. Je pense qu’il va retourner là-bas avec d’autres groupes.
Sentiez-vous que sur cet album vous deviez avoir un hit qui rivaliserait avec Chasing Cars ?
G.L : Nous adorons cette chanson et la liberté qu’elle nous a donné, mais ce que nous avons essayé de faire, cette fois-ci, c’était d’utiliser cette liberté de façon judicieuse plutôt que de nous pointer avec une autre chanson du même genre. Ça n’aurait eu aucun intérêt de revenir sur nos pas. Ça aurait été prudent, mais nous voulions faire un album qui serait un challenge, d’un abord plus difficile, pour nous et pour l’auditeur, que tout ce que nous avions fait auparavant. « Eyes Open » n’aurait pas pu contenir un morceau de 16 minutes comme The Lightning Strike. C’était une réaction positive à Chasing Cars.
Où avez-vous écrit les chansons de cet album?
G.L : J’écris tout le temps. Nous avons choisi les vingt chansons que nous voulions enregistrer quand nous sommes allés à County Galway, et que nous avons habité dans une maison au bord du Lough Corrib pendant six semaines. Puis nous avons déménagé à Grouse Lodge.
Que pensez-vous de vos textes sur ce disque ?
G.L : C’est la première fois qu’on est si près de la date de sortie et que je ne veux pas changer quelque chose! Je pense que ce sont les meilleurs que j’ai écrit. J’ai essayé d’aborder plus de sujets cette fois-ci. Tous les autres albums parlaient principalement de ruptures.
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