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Aşa Beautiful Imperfection

Découvrez Beautiful Imperfection, le nouvel album d'Asa

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Aşa <i>Beautiful Imperfection</i> 4

En 2007, la chanteuse nigériane Aşa dévoilait un premier album soul-pop jubilatoire, porté notamment par les titres Jailer et Fire On The Mountain devenus depuis des hymnes. 300.000 albums vendus et un Prix Constantin plus tard, Asa revient avec un second opus et le premier single Be My Man qui puise directement ses racines dans la soul des labels mythiques Stax ou Motown.

Comme l’oiseau dont elle tire son surnom, Aşa, signifie « faucon » en Yoruba – la chanteuse traque son rêve sans relâche. Durant son enfance solitaire à Lagos, elle s’imagine déjà rock star. Dans la discothèque de son père, elle se love dans Miriam Makeba, se drape de Fela Kuti, vibre sur Diana Ross… Et dans les boums de ses copines, danse jusqu’à l’ivresse! Adolescente, elle détourne l’argent de ses études pour assouvir sa passion : l’achat d’une guitare, son espace, son territoire, et le financement de cours chez le saxophoniste Peter King. Après avoir participé au programme de l’AFAA (Association Française d’Action Artistique), Aşa s’embarque de Lagos à Paris, une ville fantasmé qu’elle connaît pour y être née. En 2007, elle sort ainsi son premier album éponyme sur le label Naïve: une «révélation» nourrie de folk consciente, de soul, dans la droite lignée d’une Tracy Chapman.Une foi et un talent qui lui valent de remporter le Prix Constantin en 2008.

Malgré un succès public et la considération de pointures telles que Katie Melua , Jean-Louis Aubert ou encore Lenny Kravitz qui l’invitent à chanter à duo sur les plateaux télé, Asa reste fidèle à ceux qui l’ont propulsée. Pour son deuxième album, « Beautiful Imperfection », elle conserve ses repères gagnants, même label, équipe presque similaire. Dans son studio habituel, Le Chantier à Montreuil, elle débarque avec un bouquet de chansons en Anglais et en Yoruba composé chez elle à Lagos, dont elle a confié cette fois-ci la réalisation à Benjamin Constant. La « belle imperfection », titre paradoxe, marque bien sa volonté d’accepter le bonheur malgré les failles de l’existence – des doutes, errances, colères qu’elle transforme en joie, piste à piste. Voici sans doute la raison pour laquelle cet album se danse aussi bien : comme une envie pop d’être heureuse, et de le propager.

Il y a ainsi l’énergique Dreamer Girl, façonné d’utopie, que l’on imagine aisément remixé style dancefloor. Ou encore le très optimiste Be My Man, sorte de rock 60’s funky au grain façon Motown, rythmé à grand renfort de clap-clap. Mais Asa excelle aussi dans les ballades, les vagues à l’âme, avec sa voix pleine de force et de fragilité qui constitue le fil conducteur de cet album éclectique. Dans The Way I Feel, elle rentre ainsi à chant feutré, souple, élégante, et convie l’ombre d’une autre diva : Nina Simone. Une douceur mariée à une forte personnalité que l’on retrouve dans Baby Gone, l’aventure d’une rupture swinguée… Puis le titre Preacher Man évoque cette foi inébranlable, cette spiritualité inspirée du gospel. « Beautiful Imperfection » offre une variété de styles avec un infini goût du détail et une dimension quasi orchestrale, illuminée par le mix de l’ingénieur du son américain Tchad Blake dont les talents servirent Peter Gabriel, Elvis Costello, The Dandy Warhols ou encore Al Green…

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