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Interview Claude Nobs
Interview Claude Nobs
Passionné de jazz et grand rêveur, c’est en 1967 que Claude Nobs, employé à l’Office du Tourisme de Montreux, fonde le Festival de Jazz. Depuis, l’engouement, le flair et l’ouverture d’esprit de Claude Nobs ont permis au Montreux Jazz de prendre très vite une dimension internationale. Après plus de quarante ans de Festival, l’enthousiasme de ce personnage unique reste inchangé. A l’occasion de la 43ième édition du Montreux Jazz Festival qui se tiendra cette année du 3 au 18 juillet 2009, Zikeo.com vous propose de découvrir l’interview de Claude Nobs, cérateur emblématique de cette manifestation hors normes.
Après 43 ans de festival, vous sentez-vous toujours en phase avec le monde actuel de la musique ?
Il faut être honnête avec soi-même et se rendre compte qu’on ne peut pas tout ingurgiter. Le nombre d’informations que je reçois actuellement n’est humainement pas gérable seul : Entre les nombreux journaux, Internet, cd, dvd… C’est trop pour un seul homme ! C’est pour cela que depuis plusieurs années je me suis entouré de personnes pour m’aider, comme Lori Immi. Elle me surprend chaque jours en me faisant découvrir des groupes ! Ce qui ne veut pas dire que je ne m’intéresse pas aussi aux nouveautés. Pour cette année, j’en ai choisi plusieurs. Néanmoins, je me concentre principalement, grâce à mes contacts de longue date, sur les projets spéciaux et sur la construction d’une offre attractive. Montreux ne peut pas et ne doit pas être qu’un festival de grandes stars, il doit également être un lieu de découvertes.
L’économie de l’industrie musicale est-elle compatible avec l’esprit du Montreux Jazz ?
Il y a des festivals qui ne proposent qu’un concert par soir, et rien autour. Il est clair que notre logique est différente par rapport à la plupart des festivals : nous commençons à midi et nous finissons à cinq heures du matin. Le concept duJazz est complètement différent, lié à une offre globale, l’essentiel étant gratuit. Il faut savoir que même sans billet, le visiteur prend du plaisir et peut dire qu’il a passé une belle soirée à Montreux ! Ca n’est bien sûr pas la solution facile. Elle est compliquée à mettre en place, et elle coûte plus cher !
La concurrence est rude pour inviter les artistes…
C’est évident qu’il y a une concurrence pour s’approprier les plus gros noms. On essaie de les avoir, mais en cherchant aussi les artistes de demain. Lorsque cela est possible, nous essayons de ne pas nous répéter d’une édition à l’autre. Cette année, plus de cinquante groupes qui se produiront à l’Auditorium Stravinski et au Miles Davis Hall ne sont jamais venus ! Même ceux qui reviennent présentent quelque chose de différent. En terme de différences, comme chaque année, l’édition 2009 aura des projets spéciaux d’importance.
Ces projets speciaux sont-ils plus difficile à monter aujourd’hui ?
Non, cela n’est pas plus compliqué. Il est clair que c’est toujours difficile. L’organisation de ces soirées demande du temps puisque les plannings des artistes sont chargés, il faut régler les soucis logistiques, se mettre d’accord sur les morceaux, mais également trouver des solutions de production. Si ça n’était pas compliqué, ça ne m’intéresserait pas… C’est une des spécificités qui plaît au public.
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