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Jack White balance le clip de « Archbishop Harold Holmes »
Découvrez le nouveau clip de Jack White avec John C. Reilly en prêcheur halluciné.

Jack White n’a jamais cessé de surprendre. Après plus de deux décennies à repousser les limites du rock alternatif, l’artiste américain revient avec un clip aussi envoûtant que troublant : Archbishop Harold Holmes, nouvel extrait de son dernier album « No Name » (2024). Une vidéo menée tambour battant par l’inclassable John C. Reilly, dans le rôle-titre d’un prêcheur aussi mystique que dérangé.
Une messe électrique sous acide
Dès les premières secondes, le clip donne le ton : dans une église faiblement éclairée, un homme en soutane blanche prend la parole. Son regard est perçant, sa voix muette mais ses gestes habités. Ce faux archevêque, campé par un John C. Reilly métamorphosé, entame une véritable transe scénique, mimant chaque mot de la chanson avec une intensité rare.
La caméra tournoie, les néons clignotent, et la folie semble contaminer tout l’espace. On pense à une secte évangélique, à un culte désaxé, ou à un rêve halluciné sorti de l’imaginaire de David Lynch.
Une création née d’une amitié artistique
Derrière cette mise en scène fiévreuse se cache un duo d’amis : John C. Reilly, acteur caméléon (vu dans Magnolia, Chicago ou encore Step Brothers), et Jack White, pionnier du rock garage. L’idée du clip vient de Reilly lui-même, fasciné par le morceau et convaincu qu’il pouvait en incarner la folie spirituelle. White, d’abord sceptique, a fini par céder, et bien lui en a pris.
La réalisation est signée Gilbert Trejo, fils du légendaire Danny Trejo, qui a su insuffler une atmosphère aussi granuleuse que magnétique au tournage, réalisé en une seule journée dans une église de Los Angeles.
Une symphonie de visages rock
Aux côtés de Reilly, on retrouve une brochette d’artistes issus de la scène alternative : Sami Perez (Cherry Glazerr), Staz Lindes (The Paranoyds), Misha Lindes (Sadgirl) et Arrow de Wilde (Starcrawler).
Tous incarnent une sorte de public possédé, entre acolytes et fidèles hystériques, renforçant l’effet d’hypnose collective voulu par le clip.
Une ascension fulgurante
Sorti le 17 juin 2025, le clip cumule déjà plusieurs millions de vues et s’impose comme l’un des projets les plus marquants de Jack White depuis Lazaretto. Le morceau grimpe actuellement en tête des classements alternatifs américains, atteignant la deuxième place des charts radio.
Une critique déguisée de la religion spectacle ?
Derrière ses atours délirants, Archbishop Harold Holmes pose une question brûlante : que reste-t-il du message spirituel quand le spectacle prend le dessus ? Jack White transforme une lettre de chaîne religieuse – apparemment anodine – en une satire grinçante des faux prophètes modernes. Entre manipulation, charisme et folie collective, la vidéo frappe fort.
En bref…
Jack White n’a pas seulement livré une chanson accrocheuse : il a offert une performance cinématographique à part entière. Avec Archbishop Harold Holmes, il prouve qu’il sait encore se réinventer, en s’entourant de talents sincères et imprévisibles. John C. Reilly, en prédicateur halluciné, signe l’une de ses performances les plus marquantes, sans dire un mot. Un clip à voir, à revoir… et à méditer !

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