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Sofia Essaïdi se confie en toute simplicité
Héroïne de la nouvelle série de TF1, Sofia Essaïdi se confie sur cette nouvelle aventure aux côtés d’Olivier Marchal.
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2 semaines avantle
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Zikeo magHéroïne de la série événement « La promesse », diffusée le jeudi 21 janvier à 21:05 sur TF1, Sofia Essaïdi incarne Sarah Castaing, capitaine de police à la Brigade des mineurs de Bordeaux. La veille de Noël, elle fait face à l’enlèvement d’une petite fille. Une enquête complexe qui va confronter cette brillante flic à des blessures passées dont elle ne s’est jamais remise. La comédienne revient dans cette interview sur ce personnage, qui l’a profondément touchée.
Comment êtes-vous arrivée dans «La promesse» ?
J’ai eu la très belle surprise de recevoir un appel de la production qui m’a directement proposé la lecture du scénario. J’ai lu le premier épisode et j’ai tout de suite accepté le rôle de Sarah. Dès les premières pages, je me suis sentie complètement happée par ce projet singulier et j’ai enchaîné la lecture des six épisodes sans pouvoir m’arrêter. Cette fiction a été remarquablement écrite par la directrice de collection Anne Landois. Elle a un talent fou pour raconter des histoires et vous embarquer dans des péripéties qui ne s’arrêtent jamais…
Qui est Sarah ?
J’ai eu énormément de plaisir à l’incarner et beaucoup de tristesse à lui dire au revoir. J’ai de l’empathie pour cette femme forte qui vit à fond son métier de flic. C’est une fonceuse qui ne recule devant rien pour parvenir à ses fins et faire éclater la vérité. Entêtée, elle porte un masque de dureté pour cacher ses fêlures et déploie des efforts incommensurables pour ne pas se dévoiler. Sa démarche est positive puisqu’elle lui permet de faire progresser ses enquêtes, mais ne pas être elle-même l’use et la détruit à petit feu. Elle est installée dans une vie qu’elle pense sereine et agréable, mais a du mal à vivre le bonheur présent. Les événements lui font comprendre qu’elle est restée prisonnière de son passé depuis très longtemps… Elle va découvrir au fur et à mesure de l’histoire les raisons du mal-être profond qui la ronge. Cette série est d’abord l’histoire d’une femme au parcours torturé en quête d’épanouissement, qui devra obligatoirement passer par la guérison de traumatismes anciens.
Vous semblez particulièrement investie dans votre personnage…
J’ai fait le même travail d’introspection que Sarah. C’est peut-être aussi la raison pour laquelle j’ai été si touchée par ce rôle. Je n’accepte que des projets qui me parlent. Creuser dans mes émotions personnelles me permet ensuite d’habiter corps et âme mon personnage. Ce travail en amont est très important. Nous avons cette chance en tant qu’acteurs de pouvoir parfois régler des choses devant la caméra, de solder nos blessures en transmettant à vif nos émotions. Je pense par ailleurs que ce n’est pas un hasard si l’on m’a proposé ce rôle à cette période de ma vie.
Votre personnage est spécialisé dans la disparition d’enfants. Que vous inspirent les faits-divers ?
Toutes les affaires abjectes dont nous sommes hélas témoins m’interpellent et m’indignent à la fois. Toucher à un enfant est un acte si odieux qu’il ne peut laisser indifférent. J’ai comme beaucoup cette curiosité – certes peut-être mal placée – de m’intéresser aux affaires médiatisées car je cherche à comprendre les raisons qui poussent un être humain à enlever, violer ou tuer un enfant. Nous sommes nombreux à être attirés par les faits divers, en témoignent les audiences des reportages dédiés aux grandes affaires. Nous avons besoin de comprendre l’autre dans ce qu’il y a de meilleur et de pire en lui. Il y a sûrement aussi un besoin de se forger sa propre opinion, de donner son avis sur l’identité du tueur, son mobile pour avoir l’impression de prendre part à l’enquête.
A la Brigade des mineurs, on ne s’adresse naturellement pas de la même façon aux enfants et aux adultes. Comment avez-vous travaillé en ce sens ?
A titre personnel, j’ai beaucoup d’empathie, voire trop. J’ai donc dû faire un vrai travail pour la doser car lorsqu’on interroge un enfant, elle ressort forcément. J’ai beaucoup aimé travailler sur cette problématique avec la réalisatrice Laure De Butler car nous nous sommes rendu compte que les policiers qui interrogent les enfants font parfois face au mensonge. Il a donc fallu que j’aille vers plus de pragmatisme et de détachement. Cette réflexion était assez logique et très intéressante à mener.
Quelle a été votre réaction en apprenant qu’Olivier Marchal était lié à ce projet ?
J’ai sauté au plafond ! Je me suis même demandé si cela était possible car je rêve de travailler avec lui depuis très longtemps. C’est un homme extraordinaire comme il y en a peu. Le public l’aime, mais s’il le connaissait à titre personnel, il l’aimerait encore plus ! Son humanité et sa bonté forcent le respecter. C’est une belle rencontre qui a laissé place à une vraie amitié. Notre collaboration ne va d’ailleurs pas s’arrêter là car nous avons envie de tourner à nouveau ensemble. Nous avons la chance de vivre des moments à part en exerçant ce métier et ma rencontre avec Olivier Marchal en est un. Je mesure la chance qui est la mienne. Partager l’affiche avec lui est un honneur.
Un mot sur les autres comédiens ?
J’ai eu la chance d’être entourée d’un casting aussi prestigieux que remarquable sur le plan humain. Nous avons tous vécu des moments de partage très forts devant et derrière les caméras. J’ai par exemple passé des journées extraordinaires avec Lorànt Deutsch ! Nous passions notre temps libre soit à rire, soit à discuter… Nous avons partagé de nombreuses scènes et à chaque fois, c’était un bonheur de tourner avec lui. J’ai également eu l’opportunité de partager des séquences fortes avec Robinson Stevenin, qui a un talent fou. Il dégage beaucoup d’émotions et il est très à l’écoute de ses partenaires. Je ne pouvais pas rêver mieux !
Comment s’est déroulé le tournage ?
Il a eu lieu en deux temps, en raison des conditions sanitaires. Nous avons débuté en février, juste avant le confinement, puis nous avons repris au mois de juin. Il s’est ensuite poursuivi tout l’été dans Les Landes. Nous étions très heureux de nous retrouver, mais les conditions de tournage ont été très difficiles car nous avons dû recréer un tournage d’hiver en été, en pleine canicule. Nous étions donc vêtus de pulls en laine, de cols roulés et de manteaux en plein soleil ! Cela a été une véritable épreuve. Nous n’avions pas le choix : il était impossible de changer de costumes puisque l’histoire se déroule à Noël. Il y a eu également un important travail à opérer en termes de lumière, de changements de décors et d’adaptation technique. Malgré tous ces obstacles, nous avons réussi à aller au bout de ce projet. Nous étions épuisés, mais heureux.
Quels sont vos projets ?
Je me suis envolée à Chypre à la fin du mois d’octobre pour tourner le prochain long métrage de Michale Boganim, un très beau film indépendant sur la guerre libano-israélienne.
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