pop-rock
The Hoosiers : The trick to life
Un sérieux coup de trique à la monotonie
Bizarre, vous avez dit bizarre ? comme c’est étrange ! Bienvenue dans le monde enchanté et désenchanté de The Hoosiers. Chanté haut, fort et clair par le « royal » Irwin Sparkes, sur les ryhtmes endiablés de son compère Readinguien, le batteur : Alfonso-moustache-Sharlando et du bassiste : Martin-le suédois-Skarendahl. The Hoosiers, le groupe qui revendique l’invention de la « pop bizarre ». Tout un programme…
Bien que ce soit de la pop-anglaise, la brigade des stup’ peut rester en planque dehors, y a pas grand-chose d’illégal à se foutre sous la dent. « The Trick To Life » ne va pas vous détruire la tête, les titres de l’album n’ont ni l’odeur de la White Weedow que peut avoir l’Urban Hymnes de The Verve, ni… Amis toxico complétez-moi cette phrase à votre guise, je n’ai rien à vous imposer.
« The Trick To Life » n’est pas « nasty » mais semble plutôt être blindé d’endorphine, c’te toute yolie molécule de bonheur !!! Le rythme est marqué, ça balance gentiment, à son écoute on a plutôt envie de sautiller partout et quand vient un titre plus doux, le slow ne se veut pas langoureux, on aurait plutôt envie de baver dans le cou de son partenaire en lui caressant les cheveux sans rien demander de plus. Ça fait penser à The Fratellis, aux débuts de Supergrass, ça sent le Jeff Buckley, avec cette rythmique à la The Cure. Un album qui démarre fort joyeusement et se fait de plus en plus mélancolique au fil des chansons. Car dans ce trio anglo-suédois, on retrouve le lyrisme de ces artistes du Nord, écorchés vif mais toujours debout et la moiteur électrique des pubs british. Alors bien sûr, ça donne un groupe barré et leur musique ne pouvait que prendre la tangente.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore The Hoosiers, pas de panique, car vous les connaissez. Par exemple, la première chanson extraite de l’album, Worried about Ray a cartonné durant l’été 2007 outre-Manche. La deuxième, Goodbye Mr A, a fait encore mieux. L’onde de choc nous les a amenés, sur le continent, cet été, avec leur pop kitsh, riche et étrange. Un album dans lequel on pourra piocher des titres qui égayeront nos soirées, d’autres seront réservés aux fins de soirées paisibles. Dans tous les cas, cet album a deux particularités intéressantes : il ne parle pas d’amour-guimauve et il a le pouvoir de nous faire occulter ces gros nuages menaçants et ce mercure qui a disparu.
The Hoosiers, un bon pied de nez à la grisaille, aux idées reçues et à la monotonie. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Comme c’est étrange… A voir en concert, car c’est sur scène que The Hoosiers impressionne le plus et défend le mieux son concept de odd-pop (pop bizarre). Sinon, sachez que le trio travaille en ce moment sur son deuxième album qui promet d’être plus rock… odd-rock ?
Label : Sony
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