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Un torrent de boue pour la 36e édition de Paléo

230 000 festivaliers auront bravé la pluie à Paléo

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Un torrent de boue pour la 36e édition de Paléo 4

Avec six plans pluie et 62.1 mm de précipitations en 8 jours, l’édition 2011 marquera assurément les annales de Paléo !

Faisant fi de la pluie et de la boue, 230 000 sourires ont convergé vers le Festival, ensoleillant la plaine de l’Asse. Sur les scènes, à la Ruche et au Village du Monde, 211 spectacles ont offert au public de mémorables instants d’émotions. Au gré de ses déambulations, le public aura pu découvrir des installations artistiques et architecturales originales et innovantes. Dimanche, le Festival aura accueilli son 5 millionième spectateur.

Forte de ses têtes d’affiche, cette 36e édition aura vu se succéder sur la Grande Scène le romantisme pop de James Blunt, l’univers onirique de Mika, le dandysme éclairé des Strokes et la voix légendaire de Robert Plant, figure fondatrice du rock’n’roll. Soirée inoubliable lorsque le déferlement de basses et de lumières des Chemical Brothers succéda à la classe, la délicatesse et l’intelligence d’un Portishead en apesanteur. PJ Harvey aura quant à elle emmené le public dans un voyage cosmique empreint de fragilité et de grâce.

La scène indépendante est décidément promise à un bel avenir avec, en dignes représentants, The National, aérien et élégant, Beirut, habité et mélancolique, ou The Dø, transformant l’essai avec brio dans un Chapiteau conquis. Et la relève frappe à la porte avec le chaos organisé des Anglais Pulled Apart By Horses, le rock psyché de Tame Impala et la rage sublimée d’Anna Calvi.

Bloody Beetroots Death Crew 77 aura confirmé sa position de valeur montante sur la scène electro internationale en retournant le Chapiteau. Une tente archicomble pour la dance scandée de Stromae et le hip hop contemporain de Soprano. Au Club Tent, Pigeon John a livré un concert remarquable, à la frontière d’une pop boisée et d’un hip hop irrévérencieux.

Artiste étroitement lié à Paléo, Cali et sa générosité coutumière a embrassé un public acquis à la cause de sa chanson rock tandis que Jean-Louis Aubert, garçon sans âge, a fédéré toutes les générations rock d’une prestation mémorable. A l’image des Cowboys Fringants, OVNI québécois dont l’énergie communicative a fait des ravages à la Grande Scène. Entre dadaïsme et chanson, Katerine aura su transposer avec malice ses délires de grand enfant.

La fructueuse scène suisse aura dévoilé quelques-uns de ses plus beaux trésors avec la talentueuse Zurichoise Fiona Daniel, le songwriter féru d’americana Pierre Omer, les planants Great Black Waters ou les déjantés Captain Moustache & Fredo Ignazio. Dans un registre électronique, tantôt expérimental avec Oy, tantôt efficace et dansant avec We Love Machines.

A noter que la prochaine édition du Festival se déroulera du 17 au 22 juillet 2012. L’annonce du programme 2012 aura lieu le mardi 17 avril, et la mise en vente des billets se fera le 25 avril prochain.

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