pop-rock
Archive Controlling Crowds
Archive Controlling Crowds
Après un an d’absence, Archive revient en force avec « Controlling Crowds », huitième album d’un groupe qui, depuis 13 ans, a su se renouveler sans cesse.
Avec ses changements de styles et de formation au cours de ses précédents albums, Archive nous avait habitué à des oeuvres inégales, tant au niveau des artistes qui contribuaient, qu’à celui des morceaux en eux même. Mais depuis « Noise », sorti en 2004, la formation menée par Darius Keeler et Danny Griffiths semble avoir trouvé son style, ses repères et s’est consolidé autour de « Light » (2006) qui fut accueilli avec plaisir tant par le public que par les critiques.
En 2007, ils sortent un live enregistré au Zénith de Paris devant 3000 fans qui retranscrit l’atmosphère particulière dégagée en concert qui a séduit tant d’aficionados. Lourde tâche, donc, que de sortir un album qui enthousiasme les nouvelles oreilles et continue de séduire le flot grandissant des fans. Et pourtant…
« Controlling Crowds » est divisé en trois parties pour 13 titres, au total, et comme d’habitude avec Archive, certains morceaux dépassent les 7 minutes (c’est le temps nécessaire pour poser chaque boucle et les faire vibrer ensemble pour constituer cette alchimie qui a fait leur renommée). Des volutes de claviers flottent, limpides, suivies par les guitares, la batterie, et une ligne de basse particulièrement travaillée et efficace. Les rythmes évoluent, les boucles montent en puissance puis redescendent, les morceaux s’enchaînent dans une totale fluidité quasi-invisible et dans un style assez rock-psyché empreint d’électro, sur les premiers titres, grâce aux voix de Dave Penney et Pollard Berrier, puis arrive Quiet time.
Là, le rythme change à nouveau, les accords sont plus contrastés et laissent un arrière-goût de leur premier album (Londinium) et pour cause : Rosko John, le Mc qui a contribué à faire de Londinium le disque qui a marqué son époque, est là, plus posé qu’avant, sa voix est un instrument qu’il module au gré des boucles, ses paroles sont claires et claquent au-dessus la mélodie pour lui insuffler son énergie… Quel plaisir de ré-entendre ses joutes verbales sur un album de cet accabi ! Puis, vient le tour de Collapse/Collide, qui a servi de générique de fin à Secret Défense (2008) et interpreté par Mariah Q. La voix de la chanteuse qui officie depuis le deuxième album du combo anglais, résonne comme un cristal dans une ambiance qui n’est pas sans rappeler certains titres de In The Nursery voire de Dead Can Dance.
La troisième partie, elle, s’articule et se mélange aux deux premières, comme une déclinaison réajustée et amplifiée des titres d’ouverture, jusquà Funéral, en clôture, avec un Pollard Berrier qui, encore une fois, offre sa voix avec brio pour voguer sur des vagues synthétiques orchestrées de main de maitre par Darius et Danny. Les dernieres notes nous laissent sur notre faim et on se demande pourquoi tout s’arrête.
La quatrième partie est déjà enregistrée et sortira d’ici 2010. Mais pour ceux qui n’ont pas la patience d’attendre, sachez que le collector contient un deuxième CD avec 4 titres et une vidéo, dont certains feront partie de cette quatrième partie. Gros pari, donc, pour le groupe de Bristol, mais lorsqu’on voit que « Controlling Crowds » fait partie des meilleurs ventes du moment en France, mais aussi en Suisse, en Belgique… on ne peut que constater : pari gagné !
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