pop-rock
Montreux Jazz Festival
L' heure du bilan
Le bilan réjouissant de cette 41ème édition permet enfin au festival d’envisager le futur sur de bonnes bases. Le Montreux Jazz Festival a su reprendre du poil de la bête après plusieurs années dans le rouge et aborde l’avenir avec une motivation intacte.
Après un quarantième anniversaire hors normes, Claude Nobs, créateur du festival, annonçait la couleur : « la prochaine édition ouvrira un nouveau chapitre dans l’histoire du festival ». Cette année, au moment de la clôture du festival, force est de constater que la promesse a été tenue. Les changements mis en place ont porté leurs fruits. Après quatre années déficitaires, l’équilibre des comptes est à nouveau assuré grâce au dépoussiérage et au modernisme qui a été apporté au festival. Fini la période des grandes fournées de stars d’antan. Montreux a su s’adapter à la jeunesse et laisser la part belle aux groupes d’aujourd’hui tout en préservant son côté « gardien des traditions » avec la venue d’artistes comme Motörhead, Black Sabbath, Pet Shop Boys, Solomon Burke ou bien encore Booker T and The MG’S.
Le programme de cette édition, plébiscité dès son annonce par les médias pour sa qualité et sa diversité, a atteint son apothéose avec l’annonce du concert de Prince. L’artiste a proposé en exclusivité mondiale un concert surprise de deux heures et demie exposant les nombreuses facettes de son génie insaisissable. Dans une introduction de quarante minutes, Prince a rendu hommage à l’histoire du festival et du jazz. Entre nous, le 16 juillet, l’un des plus grands rêves de Claude Nobs s’est réalisé. La jam surprise et gratuite de l’artiste au Montreux Jazz Café n’a fait que sublimer un évènement hors du commun.
Le festival a eu son Prince , il se devait d’avoir sa princesse. Norah Jones s’est chargée de cette mission dans une ambiance très piano bar. Durant plus d’une heure, la fille de Ravi Shankar caresse l’ouie du spectateur comme des embruns après le ressac. A la fin de son concert, la belle est ovationnée et reçoit une standing ovation d’un public conquis qui l’encourage à venir s’installer au piano afin d’entamer les mesures du magnifique Don’t know why suivi de la très belle reprise de Tom Waits, Long way home. La princesse s’est révélée moins fade qu’on l’eut supposé. Presque trop parfaite, il manquait juste quelques fêlures.

Pour les Pet Shop Boys c’est une autre histoire. Capable du meilleur comme du pire, le duo anglais nous a offert un concert tellement kitch que s’en était désespérant. Entre séance de karaoké et alignements de tubes, les jeunes spectateurs ne risquent pas de se souvenir de cette nuit là. Tout comme la soirée qui a accueilli Sly And The Familly Stones, rescapé des années Woodstock et qui n’a offert à son public que vingt minutes d’un concert minable qui a vite tourné au grotesque. Cela est loin d’être le cas du groupe plus que trentenaire, Foreigner qui draine forcément peu de teenager dans son sillage. Pour les plus vieux, Mike Jones et son groupe n’on pas vieilli d’un poil, et pourtant… plus sirupeux, tu meurs ! Pourtant le groupe a mis l’ambiance avec des tubes comme I want to know what love is, Waiting for, A girl like you, par exemple. On dira simplement qu’on y était pour le souvenir…

Durant son concert, elle se déguise en l’un de ces personnages, chante quatre ou cinq chansons qui lui sont associées et part changer d’identité. Le concert est tout simplement surprenant et dévoile toute la folie d’un personnage unique, celui de Tori Amos.
A l’image de Foreigner ou de Motörhead, cette 41ième édition a été une sorte d’abécédaire de ce qui a fait la musique d’hier et d’aujourd’hui, sorte d’émissaire qui voit régulièrement éclore les nouveaux talents sous l’œil des plus grandes légendes. C’est ça le Montreux Jazz Festival !
Crédits photos : Lionel Fusin
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