électro
Interview Vitalic
Vitalic en interview sur Zikeo
A l’occasion de la sortie de « Rave Age », Zikeo.net est parti à la rencontre de Vitalic pour une petite présentation de son nouvel album.
Ton nouvel album « Rave Age » a l’air d’avoir été composé pour la scène ?
Effectivement ! Je voulais vraiment pouvoir jouer les chansons de cet album en live, puisque la musique de mon dernier album, « Flashmob », était tellement décontractée qu’il était difficile d’insérer ces titres en concert. Cette fois-ci, je pensais vraiment au live. Je fais mon truc, et l’idée, c’est de faire des choses marrantes et de les jouer sur scène.
Ça ressemble à un renouveau ?
J’ai appris à savoir ce qui est efficace à jouer et ce qui m’amuse quand je joue. Cet album correspond à ce que je voudrais jouer comme DJ.
Ton album est plutôt un disque pop, une notion qui t’a été soufflée par l’ingénieur chargé du mix de ton album, Stéphane « Alf » Briat ?
Pour mon premier album, j’utilisais une voix trafiquée par mes synthétiseurs et sur le deuxième, il n’y avait qu’une seule chanteuse, Linda Lamb. Cette fois-ci, c’était différent. A un moment, en studio, l’ingénieur du son m’a dit : ‘Hé, ton truc est presque pop, parce qu’il y a une voix sur chaque chanson.‘ Ce n’était pas conscient, mais je voulais un changement par rapport aux deux autres albums.
J’ai entendu dire que tu étais un peu inquiet que l’un des titres de ton album intitulé Fade Away ne soit pas fait pour « Rave Age », est-ce vrai et pourquoi ?
Au début, Fade Away s’appelait Dolce Vita et avait cette mélodie ringarde à la Jean Michel Jarre. Je l’ai envoyé à Joe Reeves, qui a écrit et chanté les paroles en quelques heures. J’aime sa façon d’écrire des textes tout autant que son accent anglais. Au fait j’étais un peu inquiet que ce titre soit trop pop pour « Rave Age ».
On a l’impression que tu t’es adouci avec les années, ainsi que ta musique ?
Et bien, je pense que la musique est aujourd’hui plus ouverte, parce que je suis plus détendu. Il y a une sorte de truc arabe et une touche de dolce vita parce que je vis dans des pays du sud. Je passe beaucoup de temps à Barcelone et en Italie. Le tourbillon typique de Rimini de Lucky Star, par exemple, est né de ma volonté de produire un morceau qui évoquerait la chaleur du soleil d’un torride été méditerranéen, tandis que Vigipirate et The March of Skabah sont de sombres instrumentaux qui mélangent rythmes exotiques et hip-hop, avec des clins d’œil à d’anciennes productions comme Valletta Fanfares.
Tu as joué devant des milliers de spectateurs, dans des festivals et des salles immenses du monde entier, voyageant avec une petite équipe dans un bus de tournée, comme un groupe de rock. Créer des liens sur la route s’est avéré une expérience profonde pour toi ?
Tourner avec une équipe, c’est vraiment quelque chose d’unique. Partager l’expérience du bus de tournée, ce qu’on ressent avant de monter sur scène, et après, c’est comme multiplier toutes les sensations consistant à jouer live.
Quand tu n’es pas en studio, il paraît que tu passe beaucoup de temps dans la cuisine ?
A un moment, je pensais ouvrir un restaurant en Espagne, mais en ce moment, je ne peux pas m’empêcher de faire de la musique, d’avoir des projets et je suis excité à l’idée de monter un show vraiment cool pour la prochaine tournée.
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