électro
Electron 2015 : Une cuvée de Prestige !
19'000 festivaliers pour Electron
Le cru 2015 du festival Electron aura tenu toutes ses promesses, tant en termes d’affluence que de qualité sonore et artistique. Si le pôle central a connu des pics d’affluence jeudi et dimanche soir, les salles satellites ont attiré foule de festivaliers trois jours durant, confirmant l’intérêt du public pour les musiques électroniques spécialisées. Un succès sur toute la ligne pour les organisateurs et pour les 19’000 festivaliers estimés, qui ont foulé les dix scènes du festival, égalant le chiffre de 2014.
C’est presqu’une habitude. Les jeudis d’Electron font salle comble à chaque édition, mais avec un record d’affluence cette année. En cause, le label Boysnoize venu fêter son dixième anniversaire au Palladium, consacrant la prestation technoïde de l’excellent SCNTST et celle d’un Boys Noize roi du dancefloor; en cause également, le très attendu Rhodad, qui a confirmé son statut d’icône techno montante, tout autant que l’ambiance ultra festive et caliente au Rez sous les doigts experts de Bonde Do Role, (re)découverts par beaucoup de festivaliers, de Poirier, ainsi que du duo Simpig, lesquels ont fait forte impression aux commandes de leur tout premier live.
Vendredi, le mauvais temps et la pluie n’ont découragé que les plus fatigués. Au Palladium, le sublime live de HVOB, et surtout celui des Islandais de Kiasmos, l’une de révélation de ce festival, ont ouvert une voie royale aux sets de DJ Koze et d’un Kölsch hautement inspiré. Au Zoo, c’est Doctor P, maître incontesté de la dubstep made in England, qui a mis le public déchaîné au diapason, tandis qu’au Rez, Evian Christ installait un peu plus son statut de découverte 2015, aux commandes d’un show et de visuels incroyablement maîtrisés.
Samedi, c’est incontestablement le nouveau live de Squarepusher, étonnant de qualité et de prouesse technique visuelle et musicale, qui a constitué le point fort de la soirée, pour ne pas dire du festival. Il faut dire qu’en ouverture, DJ Krush avait comblé un public en matière de musique et de dextérité de turntablist. Un des hightlights du festival. On retiendra également la performance d’Etnik, encore peu connu du grand public, mais qui a totalement conquis la foule présente ce soir-là. A l’Usine, le prodige anglais Ghost Culture a fait sensation, seul aux commandes d’un set up ingénieux, avant de faire place au prince des machines, KiNK. A l’étage, la légende house Lil’Louis a imprimé au fer chaud la foule en délire.
En clôture de festival, la venue de SBTRKT, tête d’affiche du festival, a créé l’événement devant une salle comble. Un show aabsolument grandiose, hautement calibré et millimitré, grâce à la symbiose parfaite entre son, lumière et projections. L’une des prestations les plus incroyables de mémoire d’Electron, qui a préparé le terrain pour le live magnétique de The Hacker, ralliant définitivement à sa cause un public qui l’attendait de pied ferme. Point final de cette édition 2015, le b2b de Blawan et Boddika, réunis pour la première fois sur scène, a emporté les festivaliers vers des chemins de traverse insoupçonnés. Final grandiose pour Electron !
Cette année 2015 aura été marquée par une fréquentation record des salles satellites. La Fonderie a ainsi affiché complet trois soirs durant, offrant au public et aux performeurs un soundsystem optimisé et envoûtant. Une magnifique preuve de soutien du public ayant comme conséquence des artistes ravis, à l’instar du crew de Keinemusik et d’un John Talabot véritable seigneur des platines. La Gravière a elle aussi connu ses heures de gloire, avec les prestations des effeuilleuses de charme, Dirty Martini et Lada Redstar, culminant en une affluence record lors de la Torture Garden. Carton plein pour l’Electron Deviance festival. La Halle W a comblé, quant à elle, grâce à une programmation pointue, de nombreux adeptes de la goa tout autant que les curieux de nouvelles découvertes. Le Silencio a fait la part belle aux sonorités hip-hop, ouvant sa scène tant aux jeunes prodiges de la région, avec DJ Mah’Mood et Ianoo comme porte-flambeau, qu’aux légendes, à l’instar de Tony Touch. Une offre éclectique qui a trouvé dans son ensemble un public conquis et satisfait de ces offres aussi diverses et variées.
Dans une volonté constante d’offrir diversité et qualité, les salles satellites ont mis au grand jour des styles musicaux parfois peu connus du grand public. Ces propositions ont toutes trouvé leur public démontrant une fois de plus l’intérêt grandissant pour tout un chacun des cultures électroniques aussi variées qu’elles soient. La mission d’Electron Festival est accomplie cette année encore. Party for ever !
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