électro
Les parisiens de Keep Dancing Inc sortent leur 1er album
Les parisiens de Keep Dancing Inc dévoileront « Embrace » leur premier album le 23 octobre.
Ils sont dans la moitié de leur vingtaine, leur musique s’imprègne de références qui, pour certaines, datent d’avant leur naissance, pourtant Louis, Joseph et Gabrielle, du groupe parisien Keep Dancing Inc, possèdent déjà l’aplomb et la maîtrise d’un power-groupe à l’anglaise.
Etienne Daho leur a notamment tiré le portrait dans sa galerie pop nouvelle vague, et les a accessoirement invités à faire sa première partie. Malgré un tropisme anglais assumé, ils appartiennent pleinement à cette génération libérée du rock français dont Phoenix est l’incontesté parrain. Après ces années d’apprentissage, la décennie qui s’ouvre les présente plus redoutables encore. Les premiers maxis n’étaient que des esquisses, comparés aux traits assurés de Embrace, dont le premier extrait, Could U Stop, annonce d’emblée la cou-leur: synthétique à reflets new-wave, irisée de voix en halos qui ne vendent jamais leurs âmes aux machines. Dans leurs rétros personnels, on trouve des aïeuls qui ont initiés chez eux le goût des grandes fresques fauves qui font irrésistiblement convulser les corps : Talking Heads, New Order, Depeche Mode et bien d’autres sources de cette jouvence permanente qui nait du songwriting pop et de l’alchimie électronique.
Pour donner naissance à ce premier album, le groupe a d’abord choisi la solitude monacale d’une maison dans la campagne grenobloise, afin de faire chauffer à blanc ses nouvelles compositions et d’en exploiter toutes les pistes. Peu enclin à laisser l’ordinateur piloter leurs émotions, ils avaient à cœur de transcrire le plus fidèlement possible l’énergie du live tout en élevant de plusieurs crans l’intensité de leur jeu.
Une fois ces démos en boîte, ils ont enregistré les douze titres entre Paris et Margate, en Angleterre, fief du producteur britannique Tom Carmichael, réputé pour ses dons de sorcellerie sur les disques, notamment, de Alaskalaska, Jamie Isaac, Haim ou Fat White Family. L’éclectisme et l’expérience de Carmichael, qui a également mixé l’album, ont trouvé leur parfait contrepoint avec la fougue de la jeunesse des Français, dont l’étonnante érudition musicale (Louis cite Joy Division et les textes de Morrissey comme modèles) leur aura permis de se transcender sans jamais apparaitre scolaires et appliqués.
Car la première force de Embrace est son audace, son manque total d’inhibition quand il s’agit de faire ruer les potentiomètres dans les extrêmes écarlates (No Milkshakes in Hell), de faire vrombir des basses martiales à la Gang of Four (Start Up Nation, dont on appréciera l’ironie du titre au passage) ou de pratiquer la voltige pop la plus aérienne (Uncertainty), comme si ces exercices périlleux étaient parfaitement naturels chez eux. Sur le terrain des anglo-saxons, de ces impériales équipes de choc thermique qui ont pour nom Hot Chip, Arcade Fire ou LCD Soundsystem, KDI donne l’impression de planter un insolent drapeau de conquête. La frénésie hypnotique de Old Child et son insidieuse manière d’entrer dans les veines comme du mercure bouillant, les zébrures synth-pop 80’s de Si-lent & Satisfied, la langueur vénéneuse de Corsica Love qui enveloppe tel un ouragan au ralenti, le mélange de fragilité et de rigueur à la New Order de Long Enough ou les vibrations plus californiennes et saxophonisantes de Moving On (avec en invité le fondateur de Metronomy, Night Works), toute cette effervescence savante et désinvolte à la fois a de quoi impres-sionner. Les années 20 démarrent follement avec Could U Stop, et il apparaît comme une évidence que rien de pourra arrêter Keep Dancing Inc.
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