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Scène française

Sanseverino Les Faux Talbins

Nouvel album Les Faux Talbins

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Sanseverino <i>Les Faux Talbins</i> 4

Novembre 2009, l’affaire des « Faux Talbins » défraie la chronique. Dans quel guêpier le dénommé Sanseverino s’est-il encore fourré ? Ce n’est pourtant pas un demi-sel, l’artiste a du répondant. Pas du genre rouleur de mécanique avec des prétentions de grande vedette. Le môme est du bâtiment depuis 20 piges et pas une éclaboussure. Des actions d’éclats ça y’en a eut (Victoires de la Musique 2003 pour la révélation scène). Il ne lui manque jamais une réplique pour répondre du tac-au-tac aux empêcheurs de faire tourner une bonne rythmique swing en rond.

Il était temps que Sanseverino renouvel son répertoire. Pour son nouvel album, le chanteur s’est claquemuré dans le havre de paix d’un pavillon de banlieue. Retiré de la circulation, presque rangé des voitures, Sansé s’est mis à traficoter de la monnaie de vieux singe à qui on n’apprend pas à faire la grimace. En six mois de turbin, de la Toussaint au 1er mai, c’était plié. L’orfèvre a ciselé un album qui passe en revue tout son savoir-faire. Il a fourgué son vieil amour du bluegrass en maquillant une reprise de Johnny Cash (A Boy Named Sue) et balancé du rockabilly cuivré de Malade Mental. Tandis que Tu n’en a plus rien à foutre s’incruste dans la peau comme un tatouage de mauvais garçon, la ballade mélancolique La Reine Du Périph s’écoute en Merco avec des sièges en faux léopard du meilleur goût.

Sanseverino a repris la banane ! En prime comme une ré-création il t’a falsifié La Salsa Du Démon en splendides bacchanales orchestrées par la main du diable. Avec « Les Faux Talbins » ça lui fait un beau magot. La valise est remplie ras la gueule de dix-sept titres en grosses coupures qui débordent de jeux de mots. Un vrai faussaire de la rime riche, digne héritier de San-Antonio (Riton Et Rita) et de Boby Lapointe (Finis Ta Vaisselle).

Que dire de plus pour l’instant sur cette affaire. Ouvrez grandes vos portugaises ensablées, la balle est dans votre camp à défaut d’être dans le buffet. À sa sortie il ne vous restera plus qu’à saisir « Les Faux Talbins ». Ils brûlent déjà les doigts de ce flambeur, telles les cordes aciers de ses grosses guitares vintages, car à partir d’aujourd’hui qu’on se le dise Les Rockeurs Aiment La Java.

On se régale par avance de suivre sa prochaine cavale, car ce drôle de mariole a l’art et la manière de vous tirer sur les zygomatiques avec son swing élastique. Sanseverino c’est plus sympathique que la chirurgie plastique. Parole d’homme !

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