Scène française
Isabelle Boulay : En Vérité
En Vérité : le nouvel album d’Isabelle Boulay
Trois ans après son album hommage à Serge Reggiani, Isabelle Boulay est de retour dans les bacs avec un nouvel opus baptisé « En vérité ».
Pour ce nouvel album, Isabelle Boulay s’échappe de toute forme d’interprétation figée, préférant laisser onduler sa voix souveraine au gré des orchestrations et des courants. Ne pas s’attendre à de quelconques passages en force. Ici, c’est la nuance, la conviction et les modulations des tonalités qui prédominent. Il aura suffi qu’elle se confronte aux chansons de Serge Reggiani pour déclencher ses nouvelles velléités. C’était il y a trois ans.
Ainsi s’avance Isabelle Boulay sur ce dixième album studio. Qui la voit, à nouveau, confier les clés du projet à Benjamin Biolay. Presque désormais un rituel que le créateur de La superbe se glisse au générique. Cette récurrence ne s’enferme jamais dans l’immobilisme. Pour cette escapade, il lui dresse un écrin musical à sa mesure, embrassant des sonorités latines et de l’americana. Entre eux, une alchimie évidente, une complicité criante. Outre la réalisation de onze des quatorze titres, Biolay offre deux chansons à l’humeur antinomique. Si le radieux Toi moi nous célèbre l’intensité vibrante d’une nouvelle idylle, Mon amour (La supplique) a la puissance des chansons foudroyantes qui invitent à poser un genou à terre. Longue plainte tourmentée sur l’annihilation amoureuse.
Comme toujours, une armée racée d’auteurs et de compositeurs sont là pour entourer Isabelle Boulay sur ce nouvel album. En effet, la mélodie exquise de Julien Clerc s’associe, elle, à la plume délectable de Carla Bruni pour évoquer une attirance à l’égard d’un être marqué par les blessures (Un garçon triste).
Parmi les nouveaux venus, Louise Verneuil, une ancienne candidate de The Voice, dessine avec Flavien Compagnon un rêve idéal (Voir la mer) et surtout Raphaël, artiste qu’elle admire et avec lequel elle éprouvait depuis longtemps un réel désir de collaboration. Celui-ci, aux manettes de ses propres morceaux, glisse deux textes troublants, troublés et à la lecture multiple (Guerre civile et Tout sera pardonné). Il y a enfin un art où la chanteuse n’en finit pas d’exceller : la reprise. Un exercice qui s’apparente pour elle à des instants d’abandon. Difficile ainsi de ne pas rendre les armes à l’écoute de sa version chaloupée des Mains d’or de Bernard Lavilliers. Elle s’empare aussi sans emphase d’une pépite de Willie Nelson (Won’t catch me crying), apporte une sensualité enivrante à un titre de Jovanotti, un rappeur italien (Una storia d’amore). Isabelle Boulay trace sa route sans s’embarrasser des parures. Et ce voyage-là à de beaux élans de conquête.
LES ALBUMS D’ISABELLE BOULAY SONT DISPONIBLES SUR ITUNES ET AMAZON
Label : Sony Music
Date de sortie : 19 mai 2017
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