pop-rock
JULIAN PERRETTA Stitch Me Up
Julian Perretta débarque avec son album Stitch Me Up
A 21 ans, le jeune chanteur et compositeur britannique Julian Perretta sort enfin son tout premier album, baptisé « Stitch Me Up ».
Il aura fallu quatre années intenses, durant lesquelles le jeune londonien aura un temps émigré à L.A. – « la pire décision de ma vie » dit-il, aujourd’hui qu’il en est revenu – pour que Julian réalise exactement l’album dont il avait rêvé adolescent, lorsqu’il écoutait les disques de Hall & Oates ou de Bowie. Un album pop moderne traversé par des influences en provenance d’une époque où la musique était encore une respiration vitale et un terrain d’aventure sonore. La chance de Julian, c’est sa rencontre avec Rob Harris et Matt Johnson tous deux musiciens de Jamiroquai, qui entraîneront dans leur sillage certains des plus fines lames de la pop anglaise contemporaine pour donner vie et relief à ses chansons. Même si Stitch me up, Julian y tient, fut essentiellement façonné dans une chambre et un garage, avec quelques sessions dans les fameux studios Konk de Londres, jadis fief des Kinks, il possède cette luxuriance unique des productions anglaises qui ont fait la réputation du Royaume, de Elton John à Robbie Williams. Il s’agit là avant tout d’un disque incarné, vivant, avec une mémoire, pas l’un de ces produits pop élevés en batterie (mais sans basse ni guitare ni âme). Il faut ainsi avoir pas mal d’érudition, mais aussi d’aplomb, pour s’attaquer à une falaise telle que Say you don’t mind de Colin Blunstone, l’ex-chanteur des Zombies. Julian reprend également If I ever feel better de Phoenix comme pour relier à travers ces deux citations les époques qui l’auront le plus inspiré : les seventies et les premières heures des années 2000 qui furent celles de son enfance. Mais ce qui impressionne surtout à l’écoute de « Stitch me up », ce sont les compositions de Julian, leurs mélodies à la fois sophistiquées et évidentes, leurs arrangements à la fois subtils et spectaculaires, leurs textes qui malgré les mélodies enjoués qui les portent témoignent de certaines fissures personnelles et d’un regard affûté sur le monde et sur les mirages de la célébrité (King for a day). Julian, qui admire comme paroliers Brandon Flowers (The Killers) ou Bernie Taupin (Elton John), entretient une passion sécrète pour les grandes voix veloutées de l’ère du Swing (Sinatra, Mel Tormé), aura voulu son disque comme un organisme où tous les sentiments et toutes les musiques qui ont traversé sa vie jusqu’ici se greffent et se coagulent pour donner corps à des chansons qui lui ressemblent à 100%.
Avec Wonder why aux avant-postes et les tout aussi irrésistibles Ride my star, Stitch me up ou Let me love you, les radios et nos mémoires risquent d’en recevoir la visite très longtemps, et personne ne songerait à s’en plaindre.
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