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Découvrez le programme du Montreux Jazz Festival 2018

Le Montreux Jazz Festival a présenté ce matin le programme de sa 52ème édition, un line-up à couper le souffle.

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Découvrez l'incroyable programmation du Montreux Jazz Festival 2018

Du 29 juin au 14 juillet 2018, le 52ᵉ Montreux Jazz Festival invite le public à façonner son propre voyage, au gré des propositions d’une affiche particulièrement consistante. Imprégné de l’histoire du rock, le programme rassemble également pointures jazz, délicatesse folk, nouvelles sensations R&B, hip-hop ou electro.

Cette année, vous retrouverez à l’affiche du 52ème Montreux Jazz Festival une pléiade d’artistes à vous couper le souffle. L’auditorium Stravinski aura l’immense chance d’accueillir des artistes aussi divers que variés.

Entre hard, punk, garage, indé ou stoner: tout un pan de l’histoire du rock est représenté à l’Auditorium Stravinski ! Deep Purple, Van Morrison, Steve Winwood, Iggy Pop, Billy Idol, Hollywood Vampires (Alice Cooper, Joe Perry, Johnny Depp), Nick Cave & The Bad Seeds, Gary Numan, Nine Inch Nails, Jack White, Queens of the Stone Age… Légendes et nouveaux princes du rock se sont donné le mot: c’est à Montreux que les riffs seront les plus saillants cet été.

Programmatrice au Festival depuis près de trente ans, rockeuse dans l’âme, Michaela Maiterth a ainsi concrétisé quelques-uns de ses rêves en invitant pour la première fois à Montreux Nine Inch Nails, Nick Cave & The Bad Seeds et Jack White en solo.

En parallèle à cette colossale autoroute du rock, une multitude d’avenues se dessinent au Stravinski: le funk rétro-futuriste de Jamiroquai, le hip-hop nerveux de N.E.R.D, la pop-folk solaire de Angus & Julia Stone, le charme rétro d’Aloe Blacc, les tubes blues-rock de Zucchero, le bondissant crooner Jamie Cullum, et le retour triomphant d’un coup de cœur du Festival, Rag’n’Bone Man.

Et puis, il y a ces soirées qui, par l’alliage des artistes, forment une expérience inédite. En ouverture de l’édition, un rapprochement improbable comme on les aime à Montreux: Étienne Daho et Paolo Conte.

À y regarder de plus près, il y a chez l’un comme chez l’autre cette classe, cette élégance, à peine éreintée par un filet de voix éraillé ou quelques dissonances contrôlées. Le 2 juillet, Young Fathers et Massive Attack dessineront ensemble les contours d’une cartographie des ténèbres urbains, entre Bristol et Edimbourg, à l’instar du vénéneux «Voodoo in my Blood» que les deux groupes co-signaient en 2016.

Le Montreux Jazz Club accueille cet été une génération de jazzmen qui ont depuis longtemps dépassé le statut de stars montantes ; ils en sont désormais les patrons. Gregory Porter, d’abord: son dernier disque est un hommage profond à son père spirituel Nat King Cole. Ayant déjà marqué parmi les plus belles pages de l’histoire du Montreux Jazz Club, le bassiste Avishai Cohen et son homonyme trompettiste sont de retour au Festival, à quelques jours d’intervalle.

Enfin, pour saisir la puissance du projet R+R=Now, il suffit d’en évoquer les leaders: Christian Scott à la trompette, Robert Glasper au clavier, Terrace Martin au saxophone. Ensemble, ils contournent et repensent le jazz, à coups de beats hip-hop, influences electro et R&B. Jazz, blues, soul, funk: un groove irrésistible s’empare du Montreux Jazz Club, avec la légende absolue de la basse Stanley Clarke, le nouveau génie de la pedal steel guitar Roosevelt Collier, le bluesman de la Louisiane Kenny Neal et un casting impressionnant de pointures et nouveaux maîtres du clavier sous toutes ses formes : Chick Corea, Brad Mehldau, Carla Bley, Jason Moran, Cory Henry, Alfredo Rodriguez

À Montreux, le jazz a toujours été la musique de tous les possibles, spontané et ouvert. Le Montreux Jazz Club propose ainsi une série de projets, dont la singularité ou l’audace incarne, de près ou de loin, cet esprit montreusien. C’est le cas notamment de Seu Jorge: le Brésilien chantera David Bowie en portugais, comme il l’avait fait pour La Vie Aquatique de Wes Anderson. Insaisissable, en perpétuelle réinvention, l’ancien du Velvet Underground John Cale jouera pour la première fois à Montreux, accompagné d’un orchestre. Le génial échantillonneur britannique Matthew Herbert manipulera et éclatera lui aussi cuivres et cordes au sein de son Brexit Big Band.

Le Club est aussi un écrin taillé sur mesure pour les mélodies délicates, entre pop et folk, des voix de Selah Sue, Jade Bird, Freya Ridings et Jaël, ainsi que pour les sonorités contemplatives du compositeur islandais Ólafur Arnalds, moitié du duo electro Kiasmos.

Arpentant durant l’année les concerts autour du globe, l’intrépide duo de programmateurs du Lab réussit le tour de force de présenter 16 soirées humant parfaitement l’air du temps. Un assemblage millésimé, où fraîcheur et cohérence des soirées sont à chaque fois au rendez-vous. La soirée du 9 juillet réunit un trio d’artistes aux débuts de carrière fulgurants : Jacob Banks, songwriter à la voix rugueuse; Jorja Smith, 20 ans et charisme XXL; Khalid, révélation R&B aux productions lumineuses.

De retour à Montreux le 2 juillet, Charlotte Gainsbourg met un terme à huit ans d’impatience avec la divine surprise Rest, cinquième album intime. Le 4 juillet, un tube mondial en provenance d’Alaska viendra faire frissonner le Lab : après dix ans de carrière, Portugal. The Man sculpte une forme de pop ultime. Quant à Ben Howard, il défendra un troisième album tout en délicatesse, le 10 juillet, entouré des présences magnétiques de First Aid Kit et Isaac Gracie.

Sale, mordant, culte : le grunge de Alice in Chains sera revisité en partie en acoustique. Privilège que ne connaîtront cette année que Londres et Montreux ! Extrême : le seul qualificatif unanime pour décrire le métal de Gojira, hypnotique, complexe, mais surtout d’une précision folle.

Icône de créativité, Tyler, The Creator rayonne bien au-delà de la sphère hip-hop, et vient garantir la teneur en nutriments rimés de la soirée du 11 juillet, en compagnie de Playboi Carti et A$AP Twelvy. En français, Lomepal dresse un impérieux instantané des générations de notre époque, tout comme la quinte flush royale du rap francophone du 30 juin (La Smala, Deen Burbigo, Hamza, Moha La Squale, Caballero & JeanJass).

Versant electro, le Lab n’est jamais en reste. Cet été, les claviers du magicien Nils Frahm s’adjoignent les services de chœurs et cuivres, en ouverture du Festival, le 29 juin. Comptant parmi les producteurs électroniques les plus respectés, Jon Hopkins façonnera des mondes élégants, le même soir que les distingués Hauschka et Rone. Le 1er juillet, The Blaze, sensation absolue aux courts-métrages magistraux, précéderont la chillwave kaléidoscopique d’Odesza.

Enfin, deux coups de cœur du Festival, le Belge Tamino et la Suissesse Flèche Love, ont entraîné les spectateurs dans leurs univers lors de l’annonce du programme, ce matin. Le premier précédera Adam Naas et James Bay le 6 juillet ; la seconde sera entourée d’Angèle et Lomepal le 13 juillet.

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