pop-rock
Popa Chubby Electric Chubbyland
Electric Chubbyland
Il a dû faire très chaud ce soir là au Corner Stage de Middletown. A quelques miles de New York, le petit club sent encore le soufre. Popa Chubby vient de mettre en boîte son hommage à Jimi Hendrix.
Verrouillé depuis déjà quelques années, le catalogue de Jimi Hendrix est devenu le Saint Graal de tout musicien. Les produits sont désormais estampillés par la famille du défunt guitariste, histoire de bien limiter les pertes sur bootlegs et compilations de fond de catalogue.
S’attaquer au répertoire d’Hendrix est plutôt dantesque. Les pissenlits par la racine depuis 36 ans, sa légende n’a jamais cessé de croître et d’influencer pratiquement tous les guitaristes.
Popa Chubby en fait forcément partie. Poids lourd du blues rock, l’animal en est déjà à son 25e album. Quarante-quatre balais au compteur, un physique à faire pâlir n’importe quel service d’ordre et une Fender à faire pâlir n’importe quel collectionneur.
Pour se poser en maître suprême du riff ultime, Chubby se fait plaisir en reprenant son idole. La chose n’avait jamais été faite officiellement de la sorte, le projet est ambitieux et le privilège d’une terrible rareté.
C’est donc un triple album que le guitariste new-yorkais nous livre ici! Trois galettes remplies jusqu’au bec, à commencer par une captation live les 10 et 11 février dernier à Middletown. Le concert tient sur deux CD et empile 14 titres du Voodoo Child. La formule du power trio fait alors des merveilles et la proximité du public donne un cachet presque intimiste à la performance.
Le troisième CD nous ramène au Serpentine Studio, à New York, où Chubby finit d’assouvir son hommage. Huit titres supplémentaire, toujours piochés dans les partitions d’Hendrix avec même quelques raretés à la clef.
Ne cherchez pas une relecture de grands classiques. Popa Chubby est avant tout respectueux du trésor qu’on lui a mis entre ses six cordes. Les versions sont très proches de celles d’origines, le style Popa demeure, la voix bien sûr, le jeu de guitare aussi, mais le Maître supervise le tout, perché quelque part au-dessus des nuages.
DixieFrog/Harmonia Mundi, sortie le 9 novembre 2006.
-
pop-rock2 semaines avant
Kylie Minogue de retour avec un nouvel album baptisé « Tension »
-
pop-rock2 semaines avant
Bob Dylan « The Complete Budokan 1978 »
-
sport2 semaines avant
Les Harlem Globetrotters à l’Accor Arena de Paris les 6 et 7 avril 2024
-
pop-rock2 semaines avant
James Arthur annonce la sortie d’un nouvel album studio baptisé « Bitter Sweet Love »
-
électro3 jours avant
Jean-Michel Jarre sort l’album « Oxymoreworks »
-
pop-rock4 heures avant
Patti Smith de retour en librairie avec « Un livre de jours »
-
pop-rock3 heures avant
Malade, Bruce Springsteen annonce la fin de sa tournée 2023