Scène française
CORNEILLE Sans Titre
Sans Titre
Pour son quatrième album, Corneille a sobrement choisi de baptisé son nouveau-né « Sans titre ». Ce serait bien mal connaître le chanteur que de penser de lui qu’il s’est retrouvé en panne d’inspiration ou à court d’idées.
Sous l’apparente simplicité de ce titre d’album se cache une grande liberté et une volonté de l’assumer au grand jour. C’est une manière pour Corneille de revendiquer le droit de ne pas être étiqueté dans un style en particulier. Corneille est un artiste libre dans sa musique et dans sa tête, un chanteur qui a toujours milité pour l’ouverture des influences, un mec capable de chanter aussi bien avec un Lokua Kanza ou un Cheb Mami qu’avec un Craig David ou un Calogero.
Ce nouveau album marque le grand retour de Corneille à la langue française, après son intermède anglais « The Birth Of Cornelius » sorti sur le célèbre label Motown. Un disque qui lui a permis de se rapprocher un peu plus de ceux qui l’ont guidé, comme Stevie Wonder, Sam Cooke, Marvin Gaye, ou bien encore Nat King Cole.
Corneille nous livre un album très personnel avec dix chansons composées et écrites en quatre mois, résultat d’une collaboration avec la chanteuse Sofia de Medeiros qu’il a épousé en 2006, qui a publié en 2008, son premier album baptisé « Bliss ».
Une méthode de travail qui a contribué à donner le ton de l’album en y apportant un son nouveau saupoudré d’un brin d’excentricité dans ses accords, à l’image du surprenant Pauvre cynique.
À 32 ans, Corneille a choisi de se livrer tel qu’il est dans un album aux instrumentations live. D’ailleurs, ce n’est sûrement pas dans le star-système, qu’il tourne subtilement en dérision avec ses mots quelques mots « Star vite fait », qu’il va satisfaire cette exigence d’authenticité. Dans ce même milieu, où comme il a pu le constater, certains managers et producteurs véreux tentent de profiter de la starification de leur protégé pour vivre une vie de star par procuration comme chanté sur Le parasite.
Quitte à se risquer à aborder des sujets tabous comme une tante qui abuse sexuellement d’un de ses neveux dans la chanson Voleuse de lendemain, le texte du disque sur lequel Corneille s’est le plus investi et qui paraît moins consensuel auprès du public.
Aujourd’hui, c’est un homme libéré qui a pris la place de l’adolescent torturé pour couler des jours heureux avec son épouse, Sofia. Au point même de croire en l’amour éternel et de chanter ses grêces sur des airs de funk des années 80’s dans Vieillir avec toi.
Néanmoins, cela n’empêche pas, Corneille d’être très réaliste et d’envisager l’amour autrement que sous son plus beau jour, comme sur l’entraînant Elle me ment qui navigue entre soul, pop et new wave, avec l’émouvant Sans nous à la mélodie désespérément romantique ou la magnifique ballade Je me pardonne qui clôture magnifiquement l’album sur des notes de piano.
Bien conscient que le bonheur peut être éphémère, Corneille peut néanmoins se rassurer sur un point. La musique sera toujours là pour panser ses blessures.
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