Scène française
Christophe Willem Paraît-il
Christophe Willem de retour avec son quatrième album
Trois ans après « Prismophonic », Christophe Willem est de retour avec un nouvel album baptisé « Paraît-il ».
Trois albums dans l’urgence, les tournées caféinées, les participations en vue (Génération Goldman), les collaborations fameuses (Zazie, Kylie, Burgalat…), les aller-retours en Chine, et les remixes qui tournent dans la nuit. Plaisir d’offrir, joie de recevoir… et tout ça comme une adolescence, qui rime avec effervescence, exubérance. Il se débarrassait de sa carapace. Il suivait sa voix, partout où elle allait.
Il fut alors question de vivre aussi, de rencontrer, d’aimer, de déménager, de se poser sur différents nuages. Bref, de se recharger en kryptonite. Parfois, il s’isolait dans sa maison au nord de Paris avec son nouveau meilleur ami, un grand piano noir Yamaha. On les entendait jouer ensemble tard dans la nuit. Parfois il fallait voir du monde, des nouvelles têtes, et l’on croisait alors sa longue silhouette dans les crépuscules de Bruxelles. Thalys et pays des merveilles.
L’étrange archange se fit de nouvelles camarades de jeu. La fée suédoise Fredrika Stahl lui donna quelques musiques, et surtout encourageait Christophe à composer par lui-même, à sortir des choses que personne d’autre ne pourrait lui offrir. La magicienne Carla Bruni lui offrit ses mots et son amitié, des dîners à la maison et des heures à écouter des disques ensemble, quand les enfants sont couchés. Il retrouva aussi Zazie, grande sœur idéale, la complice la plus immédiate avec qui il peut s’amuser à changer La règle du jeu.
Le nouvel album apparut peu à peu, sereinement, plus spacieux, plus élevé, à partir de maquettes piano-voix. Christophe écoutait James Blake, Jamie Woon, Disclosure, Jessie Ware. C’est l’esprit qu’il voulait amener à ses chansons : moins de pistes, plus d’air, une respiration. Ce qui n’empêche pas l’énergie, bien au contraire. Il aime toujours s’amuser. Il y eût parfois plus de trente versions d’un même morceau pour trouver le bon équilibre.
Et voilà Paraît-il, sa nouvelle incarnation, sa réinvention. Où Christophe confirme qu’il n’est pas composé à 90% d’eau, comme le reste de l’humanité, mais plutôt de 90% de sentiments. Les plus contrastés qui soient. Le chagrin, par exemple… une chanson extra-lucide et tout sauf triste. Et puis le désir à l’état pur (Faute et plaisir, Adultes addict). L’envie de revenir à l’essentiel (Nous nus). La solitude (Loneliness) et toujours l’espoir fou d’un autre tombé du ciel (Lovni). Tout cela en mode Unisex bien sûr, car notre archange s’étonne qu’il y ait encore des gens pour dire comment l’on doit s’aimer.
Il était en studio du début à la fin, soucieux du détail, inspiré. Pour la superbe partie de violons qui conclut La vie est belle, il a insisté pour garder un silence, pour éviter le vernis d’une réverbe trop attendue. Il a chanté tous les chœurs que l’on entend à la fin de Loneliness, comme s’il se multipliait dans le miroir de la solitude. Jamais seul avec tous ses lui-mêmes, Willem. Et encore moins seul, très bientôt, avec les nombreux fidèles qui attendent son retour sur scène, ses nouveaux battements d’aile.
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