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Jay-Z American Gangster Soundtrack

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Jay-Z <i>American Gangster Soundtrack</i> 4

Le boss du hip-hop et la crème du gangster. Toujours classe, mais sans grande inspiration.

th-jay-z-american-gangster-soundtrackAu moment de choisir l’artiste idéal pour illustrer en musique la part ombragée et violente du nouveau biopic de Sir Ridley Scott, les producteurs du film n’ont certainement pas cherché longtemps. Après tout, qui mieux que Jay-Z pouvait prolonger l’image du personnage joué par Denzel Washington ? Elegant, roublard, à la fois en réussite et dans le doute, charismatique…Comme Franck Lucas (dans le film), Jay-Z se plait à allumer des cigares longs comme l’avant-bras, en se vantant par moments d’un début de carrière mythifié, qui aurait fait de lui l’un des plus gros dealers de NY. Bref, le nouveau patron du hip-hop ne pouvait pas décemment ne pas rejoindre la gigantesque entreprise dollar deployée autour de la sortie du film, qui entérine un peu d’avantage les liens incestueux et fantasmés entre le rap et la délinquance…

L’initiative tombe un peu comme un pétard mouillé. Les morceaux laissent l’impression d’avoir été mâchonnés à la va-vite, comme on remplirait des cases. Et Jay-Z de partir en roue libre sur les thèmes sus-cités. Le gangster, l’argent, la thune, le business, les flingues…nous arrachant au passage quelques bâillements. Lorsqu’il prend le temps de s’entourer des meilleurs pour sortir un album, Hovito alimente sa propre légende, en modernisant et diversifiant ses activités. Mais ici, tout semble avoir été pensé pour assaillir banlieusards et gosses de riches d’une démagogie paresseuse à côté de la plaque. Sons pretextes, textes faiblards malgré les aptitudes de l’artiste…Seuls trois morceaux méritent d’avantage d’attention…Le très beau No Hook, produit par P.Diddy et articulé sur un sample de Love serenade (Barry White). Suivi du vitaminé Roc Boys, encore une réussite signée Kanye West, anglée fanfare funk…

Enfin, Pharrell se manifeste une fois de plus dans sa dimension la plus novatrice en signant le crasseux et clubby Blue Magic. Emotions trop rares, car, encore une fois, la plupart des titres tombent carrément à plat. Entre gangsta rap du pauvre et marketing désabusé.

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