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Rolling Stones Exile On Main Street (réédition 2010)

Les Rolling Stones reviennent avec la réédition de l'album Exile on main street

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Rolling Stones <i>Exile On Main Street (réédition 2010)</i> 4

Les Stones reviennent sur le devant de la scène avec la réédition du mythique « Exile on Main Street » , incrémenté d’inédits et d’un documentaire abrasif. It’s only rock »roll but we like it !

« A cette époque, on était beau, jeune et bête… » C’est par ces mots que Mick Jagger évoque la genèse d’Exile on Main Street au festival de Cannes. Peut-être aurait il pu ajouter « productif » car l’album qui ressort aujourd’hui incrémenté d’inédits était sorti à l’époque (en 1972) en double 33 tours après une sélection draconienne. Une sélection difficile tant le groupe avait produit d’enregistrements. Il n’est pas exclu que dans quelques années un archéologue d’une maison de disques déterre encore d’autres bandes. Critiqué à sa sortie, « Exile on Main Street » est sans hésitation un indispensable dans la discographie des Stones. Cette réédition, avec 10 titres inédits, permet donc de se plonger dans une phase majeure de l’histoire des cailloux. Du blues (All down the line) au country (le splendide Sweet Virginia) en passant par le rock sous amphet (Rocks off), l’album dévoile plusieurs facettes dans une euphorie palpable et longiligne.

Enregistré dans le sud de la France entre 69 et 72, l’album est un témoignage vivant de l’histoire du groupe qui vit alors en communauté ses années sex, drogue et rock’n’roll. Autant dire que les musiciens sont aussi disciplinés qu’une bande de scouts dans un peep show. Mick Taylor assure la basse de Shine a light en remplacement de Bill Wyman parti en balade sur un yacht, Keith Richards compose Happy dans son coin tandis que Mick Jagger fait des aller-retours à Paris pour suivre la grossesse de sa compagne du moment…Bref, l’aspect foutraque des 18 titres a une explication quasi rationnelle, tout de moins compréhensible. Les 10 nouveaux titres ajoutent à cette impression de jam euphorique avec des inédits (Pass the wine, Following the river et ses longues harmoniques déchirantes) et de fausses nouveautés comme Loving Cup ou Survivor blues, chanté ici par Keith et sans les chœurs que l’on connait.

Incontournables pour les fans, cette réédition est l’occasion pour les néophytes de se plonger dans cet épisode brûlant de l’histoire du rock’n’roll. Un épisode développé dans le documentaire « Exile on main street », présenté à Cannes et diffusé prochainement.

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